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PERRIN, (François) Chanoine d'Autun, donna en 1589 les Ecoliers, Jephté & Sichem.

PERRIN, (l'Abbé Pierre) né à Lyon, & mort à Paris vers l'an 1680, fut introducteur des Ambassadeurs auprès de Gafton de France, Duc d'Orléans, & a fait les vers des Opéra d'Orphée, d'Ercole Amante, d'Ariadne, de Pomone, & de la Paftorale.

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PERSON, une des Baffes tailles de l'Opéra pour les premiers rôles, a quitté le Théatre en 1748.

PEZAY, ( M. de) Auteur de la Clofiere & de la Rofiere.

PELLISSIER, (Charles - Etienne) des Académies de Nancy, d'Amiens, de Rome & d'Angers, naquit à Paris en 1712, d'une famille honnête. Il eut un emploi dans les Fermes du Roi, qu'il concilia avec l'amour des Arts & de la Littérature. Il commença à travailler pour le Théatre en 1737, & a donné trois Comédies; la Mafcarade du Parnasse, l'Ecole du Temps, Piece qui fut applaudie pour la légéreté du ftyle, & les agréments de la verfification; mais dans laquelle on fouhaiteroit plus d'unité dans le deffein, & moins de longueurs; Efope au Parnaffe, petite Comédie eftimable par la facilité de l'expreffion, le discernement, le jugement & le goût qui y regnent.

On a de lui plufieurs autres ouvrages, & en particulier des Fables, dont quelques-unes font dignes de la Fontaine, par la morale; mais l'efprit y domine, & nuit à la naïveté, aux graces fimples & ingénues, confacrées à ce genre. Des vérités morales exprimées avec facilité, de la douceur, de l'exactitude, de l'harmonie, foit en profe, foit en vers, des fentiments rendus quelquefois avec énergie, & plus fouvent avec fineffe, plus d'efprit que de talent

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PET décidé, plus de raifon que d'enthoufiafme, plus de réflexions que d'images, caractérisent cet Ecrivain. Il eût acquis un degré de réputation plus confidérable dans la république des Lettres, fi le defir de fe rendre utile à fa famille & à fes amis, ne l'eût engagé à donner la plus grande partie de fon temps à des occupations plus férieufes. Il mourut en 1763, emportant les regrets de ceux qui aiment les agréments de l'efprit & du caractere.

PETALOZZI, Auteur d'une Tragédie de Candace.

PETIT, a compofé une Piece en deux actes, imprimée en 1702, fous le titre des Curieux de Province, ou l'Oncle dupé. Les Curieux de Province for ment le premier acte; & l'Oncle dupé, ou le Divertiffement de Campagne, le fecond.

PETIT, Auteur d'une Comédie intitulée la Prome nade de Saint-Severin.

PETIT, (M. Marc-Antoine) Médecin de la Faculté de Paris, né à Orléans, a donné les Comédies du Miroir, & du Bacha de Smyrne.

PETIT, (M.) Curé de Monchauvet en Normandie, Auteur des Tragédies de David & Bethsabée, & de Balthafar.

PETITPAS, (Mlle.) fille d'un Serrurier de Paris; & célebre Danfeufe de l'Opéra, où elle parut pour la premiere fois en 1727, dans Pyrame & Thisbé fe retira en 1739, & mourut quelques années après.

Un jeune Officier prit de l'amour pour cette Danfeufe; mais, felon l'ufage, il avoit peu d'argent. Il n'avoit jamais parlé à l'Actrice, & n'en étoit point

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PEY connu. L'envie d'être auprès de fa maîtreffe, & de s'en faire aimer lui fuggéra cet expédient. Il entra chez elle en qualité de Laquais, & la fervoit avec une attention fi fcrupuleuse, qu'elle s'applaudiffoit d'avoir fait une fi bonne acquifition. Quelques jours s'écoulerent, fans qu'il fe trouvât plus avancé qu'auparavant. La facilité de voir sa maîtreffe, devint pour lui la fource de bien des chagrins. Quel fupplice en effet pour un Amant, d'être témoin du bonheur de fes Rivaux ! L'Amour eut pitié de fes peines. Un jour que la Petitpas donnoit à fouper à un Officier du même Régiment, le Laquais, obligé de fervir, fut reconnu. L'Actrice lui fut bon gré de ce Aratagême, lui fit paffer la nuit avec elle, & le trouva auffi habile Amant que zélé Domeftique. L'Officier jouit d'un bonheur paifible, jufqu'au moment où il fut obligé de retourner à fa garnison.

PEYRAUD de BEAUSSOL, de Lyon, Auteur d'une Tragédie de Stratonice.

PHILIDOR, (François) fils d'un Médecin, & ordinaire de la Mufique de la Chapelle du Roi, auquel on doit l'établiffement du Concert Spirituel à Paris, a compofé la Mufique d'un Opéra de Diane & Endymion.

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PHILIDOR, (M.) Auteur de la Mufique du Diable à quatre, de Blaife le Savetier, de l'Huître & les Plaideurs, du Volage, du Soldat Magicien, du Jardinier & fon Seigneur, du Maréchal, de SanchoPança, du Bucheron, du Qui-proquo, des Fétes de la paix, du Sorcier, de Tom-Jones, du Jardinier de Sidon, du Jardinier fuppofé, de la Nouvelle Ecole des Femmes, du Bon Fils, de Sémire & Mélide, & de l'Opéra d'Ernelinde.

PHILONE, (Meffer) Auteur Pfeudonyme de

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deux anciennes Tragédies, imprimées fous le titre de Jofas & d'Adonias. Quelques-uns ont cru que le véritable Auteur de ces deux Pieces étoit des Mazures.

Pic, (l'Abbé) a compofé trois Opéra; savoir, les Saifons, la Naiffance de Vénus, & Aricie.

PICHOU, Gentilhomme Dijonois, s'adonna aux Belles Lettres & au Théatre & mourut affaffiné en 1635. Ses Œuvres Dramatiques comprennent les Folies de Cardénio, les Aventures de Rofiléon, la Phylis de Scyre, l'Infidelle confidente, & Y'Aminte du Taffe.

PICOU, (Hugues ) Avocat en Parlement, a donné une Piece intitulée le Déluge Universel.

PIERARD POULET, Thierarchois, ancien Auteur de deux Tragédies, Charite & Clorinde.

PIJON, Confeiller au Préfidial de Provins, fa patrie, né en 1736, mort en 1766, a fait imprimer une Tragédie de Progné.

PIRON, Alexis ) né à Dijon en 1689, fit fes études dans cette Ville, au College des Jéfuites. Dès fa premiere jeuneffe, il fe fentit un attrait invincible pour la Poéfie; & l'amour de la gloire augmentant ce goût dominant, il vint à Paris, où il fut admis dans les fociétés les plus gaies, & y portoit lui-même la joie & les plaifirs. On cite encore fes bons mots & fes faillies, dans lefquels on trouve de l'efprit fans méchanceté, de la gaieté fans envie de nuire.

M. Piron commença fa carriere dramatique par des Opéra-Comiques & des Parodies qu'il compofa, tantôt seul, tantôt en société avec MM. le Sage

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& d'Orneval, pour les Spectacles forains. Il débuta en 1721 par Arlequin Deucalion, qui fut suivi de vingt autres Pieces de ce genre, dont il n'y a qu'un très-petit nombre qui aient été imprimées. On connoît celle qui a pour titre le Pucelage, ou la Rofe, qu'on a remife depuis, & imprimée fous celui des Jardins de l'Hymen. Ses autres Ouvrages faits pour les Spectacles de la Foire, font l'Antre de Trophonius, l'Endriague, le Claperman, l'Ane d'or, les Chimeres, le Fâcheux veuvage, Crédit eft mort, l'Enrólement d'Arlequin, la Robe de diffention, les Trois Commeres, la Ramée & Dondon, Philomele, les Enfants de la joie, les Huit Mariannes, Colombine, Nitetis, la Vengeance de Tiréfias, &c. La gaieté & la liberté de fon efprit le portoient naturellement à ce genre d'ouvrage, pour lequel il avoit la plus grande facilité.

Mais il eut l'ambition de briller fur un Théatre plus élevé, & compofa des Comédies, des Tragédies & des Paftorales. Ses Tragédies font Fernand Cortez, Callifthene & Gustave. Son début comique fut l'Ecole des peres, connue d'abord fous le titre des Fils ingrats. Cette Piece eft du genre noble : le dénouement en eft pathétique; mais l'Auteur a introduit un Paysan qui y jette une forte de gaieté.

Le Roman de Tarfis & Zélie a donné à M. Piron l'idée de fa Paftorale des Courfes de Tempé. Tendreffe, galanterie, enjouement, traits comiques. terreur même & pitié, & jufqu'à du burlesque, il entre de tout dans cette Piece, qui réunit à la fois les fleurs des champs & celles des parterres, les mœurs des Villes & celles de la Campagne.

La Métromanie & Guftave, la premiere fur-tout, affurent à leur Auteur dans le genre dramatique la réputation d'homme de génie : leur fuccès au Théatre prouve le difcernement, le goût, l'équité du public, & difpenfe de tout autre éloge.

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