페이지 이미지
PDF
ePub

VIE

VIL

[ocr errors]

de Salerne, le Faux Marquis, l'Heureux Efclave, les Deux Sœurs rivales Arcadie enchantée les Fourberies, les Fées rivales, la Fauffe nobleffe, le Double engagement, les Deux Arlequines, Arlequin jouet de l'Amour, les Philofophes Militaires, Arlequin Génie, les Perdrix, ou le Trompeur trompé, Arlequin globe, le Retour d'Arlequin, les Epoux réconciliés, les Intrigues Amourenfes, les Déguisements amoureux, les Deux Arlequins & les deux Scapins, les Confentements forcés, les Vengeances d'Arlequin & de Scapin, le Fils retrouvé, les Rufes d'Amour, les Jaloux, le Marquis fuppofé, les Evénements du Bal, les Corfaires, les Evénements Nocturnes, Arlequin Cabaretier jaloux, la Prifon defirée, la Force de l'amitié, Arlequin Roi par hafard, les Noms changés, l'Oracle accompli, la Précaution inutile, l'Efclave retrouvée, les Vingt-fix infortunes d'Arlequin, les Voyageurs.

VIEILLARD DE Bois-Martin, (M.) Almanzor, Tragédie, 1771.

VIEUGET, Auteur des Aventures de Policandre.

VIGEON, (Bernard du) Peintre en Miniature, né à Paris, où il eft mort âgé de 77 ans, a laiffé une Comédie intitulée la Partie de Campagne.

VIGNEAU, vivoit en 1557, temps où il parut, fous fon nom, une Tragédie d'Ino.

VILLARET, né à Paris, & mort en cette Ville en 1766, fut un des continuateurs de l'Hiftoire de France, commencée par l'Abbé Velly. Après avoir joué la Comédie en Province, & dirigé une Troupe de Comédiens, il revint à Paris, où il avoit compofé en fociété, avec MM. Bret & d'Aucourt, la Comédie du Quartier d'hiver.

[blocks in formation]

VILLEDIEU, (Marie-Catherine-Hortenfe Desjardins de) née à Alençon en 1632, vint à Paris à l'âge d'environ vingt ans, & s'y fit eftimer par fon efprit. Elle époufa un Capitaine au Régiment Dauphin, fit caffer fon mariage, époufa un M. de Challe, qu'elle perdit peu de temps après; fe remaria, dit-on, mais ne quitta jamais le nom de fon premier mari. On connoît les Romans de Madame de Villedieu; on connoît moins fes Pieces de Théatre, qui sont Manlius Torquatus, Nitétis, & le Favori.

VILLEMOT, (J.) la Converfion de St. Paul.

VILLENEUVE, ancien Maître de Mufique de la Cathédrale d'Aix, a compofé celle de l'Opéra de la Princeffe d'Elide.

VILLIERS a joué la Comédie à l'Hôtel de Bourgogne, & eft mort vers l'an 1680. Nous avons de lui fix Comédies, le Feftin de Pierre, l'Apothicaire dévalifé, les Ramoneurs, la Vengeance des Marquis, les Trois vifages, & les Côteaux. On lui attribue encore la Veuve à la mode.

VILLON, (François Corbeuil dit) a paffé pour 'Auteur de l'ancienne Farce de l'Avocat Patelin.

VILLORIE, (M.) les Vieux garçons.

VIONNET, (George) Jéfuite, Profeffeur de Rhétorique au College de Lyon, né à Lyon en 1712, & mort en 1754, étoit Auteur d'une Tragédie de Xerxès.

VIREY, (Jean) Sieur des Graviers, de famille noble, naquit aux environs de la Baffe-Normandie. Il prit d'abord le parti des armes, fous les ordres du Maréchal de Matignon, Lieutenant-Général de fa

VIS

VIS Province, qui lui procura le Gouvernement de la Ville & du Château de Cherbourg, après les guerres civiles qui précéderent & fuivirent la mort de Henri III. Il traduifit. en Vers françois le Livre des Machabées. Le courage de la Maréchale de Matignon, qui perdit tous fes enfants, & fur-tout le Comte de Torigny, tué à la bataille d'Ivri, au gain de laquelle il avoit contribué, parut avoir beaucoup de rapport avec la fermeté de la mere des Machabées. Encouragé d'ailleurs par l'exemple des Poëtes dramatiques de fon temps, il s'imagina qu'en détachant quelques centaines de Vers de fon Poëme il pourroit en composer une Tragédie, qu'il intitula les Machabées.

VISÉ, (Jean Donneau, Sieur de) né à Paris en 1640, étoit cadet d'une famille d'ancienne Nobleffe. Ses parents le deftinerent à l'état eccléfiaftique; il en prit l'habit, & obtint quelques Bénéfices: mais l'Amour lui fit quitter cet état ; il fe maria avec la fille d'un Peintre. Des Nouvelles galantes & des Comédies l'occuperent dès l'âge de 18 ans. Il commença, en 1672, un Ouvrage périodique, fous le titre de Mercure galant, Journal qu'on a bien perfectionné depuis, fous celui de Mercure de France. Vifé embraffa plufieurs genres avec des talents médiocres. Cet Auteur perdit la vue quatre ans avant fa mort arrivée à Paris en 1710. Il avoit de l'efprit, de la politeffe; il connoiffoit le monde, & lui plaifoit par les agréments de fon caractere. Ses Pieces de Théatre font les Amants brouillés, les Amours de Venus & d'Adonis, le Gentilhomme Guefpin, les Intrigues de la Loterie, le Mariage de Bacchus, l'Inla Devinereffe; ces deux-ci en fociété avec Thomas Corneille; la Comete, les Dames vengées, le Vieillard couru & l'Aventurier. On lui attribue encore une Comédie des Dames vertueuses, qui n'eft point connue, & Zélinde, l'Embarras de Godard, la Veuve

connu,

Hhüj

[blocks in formation]

à la mode, Délie, les Amours du Soleil, & l'Ufurier.

VOLANT, (Paul) né en Touraine, & Avocat au Parlement de Rennes, a fait en 1584, une Tragédie de Pyrrhus.

V.

[ocr errors]

( M. l'Abbé de ) Auteur anonyme, auquel on attribue les Mariages affortis, la Coquette fixée, la Jeune Grecque, l'Amour & Pfyché, &c &c. Ces Ouvrages ne font anonymes que pour bien peu de Lecteurs. L'homme de talent cherche en vain à garder l'incognitò; il eft promptement découvert. L'Ecrivain fans mérite, au contraire, a beau placer fon nom à la tête de tous fes Ouvrages, il n'en eft pas moins ignoré. La réputation eft comme l'ombre; elle fuit lorfqu'on court après elle; & elle fuit toujours celui qui paroît vouloir fuir. Ce Théatre anonyme feroit beaucoup plus confidérable, fi on eût inféré toutes les Pieces du même Auteur, que d'autres Auteurs fe font attribuées. Mais pour ne parler que de celles qui font incontestablement de lui, toutes foutiennent avantageufement la lecture ; je n'en excepte pas même celles qui ne purent foutenir la représentation. Toutes, en général, caractérifent l'homme répandu dans le monde, & l'Auteur inftruit des secrets de fon art. Il trace des tableaux & des préceptes également vrais. Le tour de fes Vers eft heu-facile, élégant: fon ftyle a tout le brillant qu'exige le goût du fiecle, & tout le naturel, toute la folidité dont le fiecle fournit peu d'exemples. It eft fertile en tirades; mais il fait les placer ; & la Coquette fixée prouve qu'il fait conduire une intrigue, &, qui plus eft, qu'il peut maniérer des caracteres. Les points de reffemblance qui fe trouvent entre cette Comédie & la Princeffè d'Elide, ne dérobent rien au talent du Poëte moderne. C'eft, & ce fera, fans doute, encore plus par la fuite, le fort des

reux,

[ocr errors]

VOL

VOL Pieces nouvelles, d'avoir, quant au fond, du rap port avec les anciennes. Les ridicules peuvent être inépuifables; mais les combinaifons théatrales ne le font pas. Un autre mérite qui diftingue l'Auteur anonyme, ce font les efforts qu'il fait pour rappeller la Comédie à fon vrai ton. I eût pu, comme bien d'autres, s'égarer dans des routes nouvelles, mais triftes ou obfcures; il leur a préféré les voies connues, mais riantes & agréables. a imité: ces Citoyens, plus jaloux de cultiver le fol de leur patrie, que d'y introduire de ces productions étrangeres, prefque toujours fuperflues, & fouvent nuifibles. хой

[ocr errors]

VOLTAIRE, (M. François-Marie Arquet de) né à Paris le 30 Novembre 1694, a donné à l'Opéra, le Temple de la gloire; au Théatre François, Edipe, Arthemire, Herode & Mariamne, 'Indifcret, Brutus, Eryphile, Zaire; Adélaïde, remife avec des changements, fous le titre d'Adélaïde du Guefelin; Alzire, Enfant prodigue, Zulime, la Mort de Céfar, le Fanatifme ou Mahomet, Mérope, la Princeffe de Navarre, Nanine, Semiramis, Orefte, Rome fauvée, le Duc de Foix, l'Orphelin de la Chine, l'Ecoffaife, Tancrede, l'Ecueil du Sage, Olympie, les Scythes, les Triumvirs, la Sophonisbe. Pieces non repréfentées, les Guebres Samfon, Pandore, la Prude, Socrate', la Femme qui a raifon, la Comteffe de Givry, Saül, les Pélopides, le Dépofitaire, les Loix de Minos.

[ocr errors]

Lorfque M. de Voltaire entra dans la carriere, tous les genres femblaient être épuifés : le grand, le fublime, par Corneille; le tendre, le touchant, par Racine, le fort, le terrible par Crébillon. Il falloit donc que M. de Voltaire fe frayât une nouvelle route; & il le fit. Il réunit ces trois genres, qui avoient, chacun à part, illuftré trois grands hommes; il y ajouta une harmonie, un coloris, jufqu'alors in

« 이전계속 »