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Surrender at Yorktown. Painting by John Trumbull. (Yale University Art Gallery) La Reddition de Yorktown. Oeuvre de John Trumbull. (Yale University Art Gallery)

Bureau sur lequel fut signé le Traité de Paris, le 3 septembre 1783, dans les appartements du délégué britannique, David Hartley, à l'hôtel d'York à Paris. Ce bureau se trouve maintenant dans un salon de réceptions diplomatiques du Département d'Etat.

Desk on which the Treaty of Paris was signed on September 3, 1783. The signing took place in the apartments of the British Commissioner, David Hartley, in Paris at the Hotel de York. The desk is now in the diplomatic reception rooms of the Department of State.

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Charles Gravier, comte de
Vergennes, fut le ministre

français des affaires étrangères de 1774 à sa mort en 1787 à l'aube de la révolution française. Judicieux, digne et conservateur, Vergennes descendait d'une famille de magistrats et avait été éduqué dans les traditions courtoises du corps diploma

tique français. De par son origine et son caractère, il se méfiait des idées et institutions novatrices, mais fut un serviteur loyal et efficace de la couronne, qui estimait que la diplomatie avait pour fi

nalité de servir l'intérêt de l'Etat. Il vit dans la révolte américaine l'occasion de servir les intérêts de la France au détriment de ceux de la Grande-Bretagne. (Collection du Parc national historique de l'Indépendance)

Charles Gravier, Comte de Vergennes, was Foreign Minister of France from 1774 until his death on the eve of the French Revolution in 1787. Prudent, dignified, and conservative, Vergennes was descended from a family of magistrates and schooled in the courtly traditions of the French diplomatic service. Vergennes' background and point of view made him suspicious of innovations in ideas and institutions, but he was a pragmatic and devoted servant of the crown who viewed the purpose of diplomacy as the advancement of the selfinterest of the state. He saw in the American rebellion an opportunity to advance the interests of France at the expense of those of Britain. (Independence National Historical Park Collection)

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En août 1775, un officier de 17 ans de l'armée française questionnait un visiteur au sujet d'une rébellion dans les

colonies américaines de l'Angleterre. Le marquis de La Fayette fut inspiré par ce qu'il entendit. Un nouveau monde allait naître; de même,

l'occasion allait se présenter de venger la défaite française

et la mort de son père au cours de la guerre de Sept Ans. Il donna sa démission de l'armée et fit route sur l'Amérique en avril 1777. Bien que

se méfiant des aventuriers étrangers, le Congrès continental promut La Fayette au grade de major général.

Blessé au combat de la Brandywine, il endura l'hiver à Valley Forge et devint un

collègue de confiance de Washington. La Fayette commanda les forces américaines en Virginie pendant l'été de 1781, harcelant les Britanniques jusqu'à ce que Cornwallis se retire de Yorktown. Les forces de La Fayette rejoigni

rent alors Washington et Rochambeau pour remporter la victoire finale. (Collection du Parc national historique de l'Indépendance)

In August 1775, a 17-yearold French army officer questioned a visitor about a rebellion in England's American colonies. What the Marquis de Lafayette heard inspired him. A new world was coming into being, along with opportunities to avenge France's defeat and his father's death in the Seven Year's War. He resigned from the army and sailed for America in April 1777. Although suspicious of foreign adventurers, the Continental Congress voted Lafayette the rank of Major General. Wounded at the battle of Brandywine, he endured the winter at Valley Forge and became a trusted colleague of Washington. Lafayette commanded American forces in Virginia during the summer of 1781, harrassing the British until Cornwallis withdrew to Yorktown. Lafayette's forces then joined with Washington and Rochambeau for the final victory. (Independence National Historical Park Collection)

ladelphie le jour suivant, et les soldats français en uniformes multicolores couronnés de plumes firent sensation dans la capitale. Engageant une course contre la montre, les armées avancèrent vers la Virginie le 5 septembre. L'Amiral de Grasse avait reçu l'ordre de mener une campagne dans les Caraïbes également et avait été informé de revenir aux Antilles le 15 octobre au plus tard. Il restait donc à Washington peu de temps pour refermer le piège sur Cornwallis. Le 9 septembre, il précéda ses troupes à Baltimore et, après une journée entière à cheval, dirigea sa monture vers sa propriété de Mount Vernon, après une absence de plus de six ans. Washington reçut Rochambeau et son état-major à Mount Vernon le 11 septembre, ignorant que l'issue de la campagne de Yorktown venait de se dénouer au large des côtes de Virginie.

La bataille décisive pour le contrôle des eaux s'engagea le 31 août lorsque l'Amiral britannique Graves appareilla de New York après avoir été informé que l'Amiral français Barras avait quitté Newport. Fort de huit vaisseaux de guerre, Barras convoyait vers la baie de Chesapeake des canons et des vivres indispensables au siège. Graves quitta New York avec 19 vaisseaux dans l'intention d'anéantir l'escadre de huit vaisseaux commandée par Barras. Graves ignorait que De Grasse et sa flotte de 29 navires avaient atteint la baie de Chesapeake la veille.

De Grasse était occupé par

le débarquement de l'armée qu'il avait fait venir des Antilles sous le commandement du Marquis de Saint-Simon lorsque Graves pénétra dans la baie de Chesapeake le 5 septembre. De Grasse attendait Barras plutôt que la flotte britannique et se trouva acculé avec près de 1.900 officiers et marins à terre. Fort heureusement pour les Français, l'Amiral Graves fut atterré par la taille de la flotte française s'offrant à sa vue et ne sut tirer parti de son avantage. Au lieu d'attaquer sur le champ avec un vent arrière, Graves se tint à distance et permit à De Grasse de rassembler ses troupes et d'engager le combat au large. Les deux flottes s'affrontèrent donc en ligne dans le style classique du dix-huitième siècle. Si De Grasse avait l'avantage de posséder cinq vaisseaux de plus, la flotte britannique était à fond de cuivre et était nettement supérieure quant à la vitesse. Graves engagea

for several days without reengaging; on September 9, de Grasse returned to Chesapeake Bay and Graves returned to New York. Meanwhile, Barras arrived unharmed with the siege equipment and stores. In fending off the British fleet and maintaining control of Chesapeake Bay, de Grasse made possible the victory of York

town.

Washington and Rocham

beau reached Williamsburg on September 14 and effected a juncture with the newly arrived army of SaintSimon and the small, gallant army of the dashing, young Marquis de Lafayette, which for weeks had been snapping at the flanks of Cornwallis' larger force. Lafayette and Washington embraced like father and son, but the reunion was colored by concern over the outcome of the battle at sea. At midnight a messenger dashed into camp with the news that de Grasse was victorious and the British fleet had retreated to New York. The moment Washington had fought and suffered for throughout the course of the war was at hand. Cornwallis was in a box. It remained only to move forward and close the trap to rid the southern states of the British menace and, in the process, to persuade the world that the Declaration of Independence issued in Philadelphia in 1776 was to be taken seriously.

On September 28, the allied armies left Williamsburg to begin the siege of Yorktown. Washington commanded a combined army of some 16,000 troops, outnumbering Cornwallis' forces by more than two to one. The defensive position held by the British was not particularly strong, and Washington had the siege equipment and siege engineers necessary to reduce it. As long as the French fleet rode at anchor in Chesapeake Bay and Clinton made no additional effort to alter the situation, the outcome was virtually assured. It was inconceivable, however, that the British commander in chief would not renew his efforts to relieve his distressed colleague, and de Grasse could only agree to extend his stay in Virginia waters until the end of October.

Time was of the essence, and Washington and Rochambeau hurried forward their operations. Siege equipment and artillery were

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