forts to secure support abroad. The critical blow pointing the way to peace was struck at Yorktown. True to the alliance which forged peace and independence, the United States did not sign the definitive Treaty of Paris confirming the preliminary articles until France signed a peace treaty with Britain on September 3, 1783.

The broad significance of

the battle of Yorktown has perhaps best been captured by Washington's biographer Douglas Southall Freeman: Prior to 1781, successful revolution had been the dream of patriots and defeated rebellion had been their lot. Only the Swiss and the Dutch, the one with their mountains and the other with their dykes, had refuted the maxim that rebellions were raised to be repressed. It was the American fortune at Yorktown to make the philosophy of revolution dynamic. They faced odds and they endured disaster. They ran at Monmouth ere they stood at Yorktown. If their cause, which had been brought close to extinction at Valley Forge, could triumph in the end, the apostles of no just cause need ever despair. Wheresoever men read history, Yorktown symbolized the inspiriting truth that resolution works revolution.

Freeman wrote to commem

orate the sesquicentennial of the battle of Yorktown. Fifty years later, on the 200th anniversary, few would question his assessment.

Les résultats des négociations, énoncés dans les clauses préliminaires signées à Paris le 30 novembre, surprirent les observateurs européens avertis. Menant les négociations au nom d'une nation vacillante, au bord de la faillite, Franklin, Adams et Jay s'assurèrent de l'accord de la Grande-Bretagne sur un traité confirmant le démantèlement d'une portion importante de l'empire de la première puissance européenne. Le traité reposait sur six années de combats sur le champ de bataille et sur les longs et frustrants efforts mis en oeuvre pour obtenir l'appui de l'étranger. Yorktown marqua le pas décisif sur la voie de la paix. Fidèles à l'alliance qui avait scellé la paix et l'indépendance, les Etats-Unis ne signèrent le Traité de Paris ratifiant les clauses préliminaires qu'après la signature par la France d'un traité de paix avec la Grande-Bretagne le 3 septembre 1783.

Peut

it-être le biographe de Washington, Douglas Southall Freeman, a-t-il su le mieux saisir la signification profonde de la bataille de Yorktown:

Avant 1781, ia révolution avait été le rêve des patriotes et l'écrasement de la rébellion avait été leur sort. Seuls les Suisses et les Hollandais, les uns riches de leurs montagnes et les autres de leurs digues, avaient contredit le dicton voulant que les rébellions n'existaient que pour être écrasées. La bonne fortune des Américains à Yorktown devait concrétiser le principe de la révolution. Ils affrontèrent le sort et subirent des désastres. Ils fuirent à Monmouth et résistèrent à Yorktown. Si leur cause, près d'être perdue à Valley Forge, put enfin triompher, que ceux qui revendiquent une juste cause ne désespèrent pas. Aux yeux de l'histoire, Yorktown a symbolisé la vérité inspiratrice du principe que la résolution fait aboutir la révolution.

Freeman écrivit ces lignes à l'occasion du cent cinquantième anniversaire de la bataille de Yorktown. Cinquante ans plus tard, lors du bicentenaire, rares sont ceux qui contesteraient son jugement.