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CONCERT, (le) Comédie en un acte, en profe, par M. Bret, au Théatre François, 1747 ; non imprimée.

Au fortir de cette Comédie, M. de Saint-Foix rencontra un de fes amis qui lui demanda d'où il venoit. Je viens, répondit-il, du Concert ; mais ce n'eft pas du Concert Spirituel.

CONCERT RIDICULE, (le) Comédie en un acte, en profe, de Palaprat, au Théatre François, 1689.

Mile. Moliere rentroit dans fa loge après avoir joué dans cette Comédie, lorfque le Préfident Hefcot du Parlement de Grenoble y entra avec elle. Il lui fit des reproches d'avoir manqué au rendez-vous, la conjura de lui dire en quoi il avoit pu lui déplaire, & la fupplia de ne le point traiter comme le plus criminel des hommes, tandis qu'il étoit le plus amoureux. Ce langage qui avoit un air d'intelligence, étonna fort Mlle. Moliere, qui ne connoiffoit pas le Préfident. Elle répondit fur un ton d'aigreur qui ne fit qu'irriter cet Amant paffionné. Enfin, il porta les chofes au point de la traiter de la derniere des créatures, & de vouloir lui arracher le collier qu'il difoit lui avoir donné. On ferma les portes, les Comédiens accoururent, un Commiffaire vint, le Préfident coucha en prifon, & n'en fortit que le lendemain fous caution. Son erreur venoit de ce que s'étant ouvert à la Ledoux de fa paffion pour Mlle. Moliere, cette femme l'avoit trompé en lui donnant une nommée la Tourelle qui avoit une reffemblance parfaite avec Mlle. Moliere, & qui avoit pris fon nom. La Ledoux & la Tourelle furent punies devant la porte de la Co

médie.

CONFIDENCES RECIPROQUES, (les) Comédie en un acte, en vers, avec un divertissement, par M. Simon, au Théatre François, 1747; non imprimée.

CONFIDENT HEUREUX, (le) Opéra-Comique en un afte, par Vadé, à la Foire Saint-Laurent, 175

CONFIDENTE SANS LE SAVOIR, (la) Opéra-Comi-
que, à la Foire Saint-Laurent, 1758.

CONSENTEMENT FORCÉ, (le) Comédie en un acte,

en profe, avec un divertiffement, par Guyot de Mer-

ville, au Théatre Francois, 1738.

On prétend que cette Piece eft tirée de la

Payfanne Parvenue. D'autres difent que c'étoit la
propre hiftoire de l'Auteur, & qu'il ne la lifoit
jamais fans répandre un torrent de larmes.

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CONSPIRATION Manquée, (la) Parodie en un acte,

en vers, de la Tragédie de Maximien, par Romagnefi

& Riccoboni, aux Italiens, 1738.

CONSTANCE, (la) ou les Lacenes, Tragédie avec des
Chaurs, par Mont-Chrétien, 1599.

CONSTANCE, (la) Comédie en cinq actes, en profe;

de Pierre la Rivey, 1641.

CONSTANCE DE PHILIN ET MARGOTON, (la) Paf-

torale en cinq actes, en vers, de Jacques Millet,

1635.

CONSTANTIN, Tragédie de Gillet, 1644.

CONTE DE FÉE, (le) Comédie en un acte en vers li^)
bres, avec des divertissements, par Romagnéfi & Ric‐
coboni, aux Italiens, 1735; non imprimée.

Le rôle d'un Géant, qu'on avoit mis exprès dans

cette Piece, fut repréfenté par un Finlandois, âgé

de vingt-neuf ans, haut de fix pieds, huit pouces,

huit lignes, qui fé faifoit voir alors à Paris. Il étoit

le feptieme de onze enfants, & pefoit quatre cents

cinquante livres. Cette nouveauté attira tout Paris

aux Italiens.

CONTENTS, (les) Comédie en cinq altes, en profe, avre
un Prologue, par Oder Turnebe, 1580%

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CO Q CONTRASTE DE L'AMOUR ET DE L'HYMEN, (le) Comédie en trois a&tes, en profe, avec un divertif fement, par M. de Saint-Foix, au Theatre Italien, 1727; non imprimée.

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CONTRE-TEMPS (les) Comédie en trois actes, eñ vers libres, de M. de la Grange, au Théatre Italien, 1736.

L'origine de cette Piece eft Espagnole & tirée de Calderon. Les Italiens l'ont donnée plufieurs fois & la donnent encore fous le tirre de la Cafa con due parte. C'est dè là que M. de la Grange l'a prise.

CONVERSION DE SAINT PAUL, (la) ou la Grace Triomphante, Tragédie, par Killenot, 1655.

COQUETTE, (la) ou l'Académie des Dames, Comédie en trois actes, en profe, par Regnard, à, l'ancien Théatre Italien, 1691.

C

On defireroit que les Editeurs des œuvres de ce Poëte Comique y euffent inféré quelques fcenes des Pieces que cet Auteur a données au Théatre Italien, au lieu de tous ces ouvrages médiocres, en différents genres, dont ils ont rempli le quatrieme volume de leur édition.

COQUETTE CORRIGÉE, (la) Comédie en cinq aftes, -en vers, par la Noue, au Théatre François, 1756.

L'Auteur joua lui-même le principal rôle dans fa Comédie, & il fit au Public, lors de la premiere 3réprésentation, au fujet de cette fituation critique & extraordinaire, une courte harangue qui fut applaudie; mais la Piece n'en eut pas d'abord un meilleur fuccès. La Nouë penfa être fifflé en perfonne. On avu,cà l'article des Amazones Modernes, la mortification affreuse qu'effuya le Comédien le Grand, en pareille circonftance. La Nouë ne fut pas loin du. danger. Au troifieme & au quatrieme acte de fa Piece, le Parterre marqua quelques mécontente

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ments, qui dûrent lui fuire craindre de s'en voir mal mener heureufement pour lui le cinquieme acte, qui a de l'action, releva un peu fa Piece. La Noue, qui avoit fait répéter les rôles à feu Mme. la Ducheffe d'Orléans, dans le temps qu'elle s'amufoit à Saint-Cloud, ày jouer la Comédie, obtint de cette Princeffe, qu'elle viendroit à la feconde représentation. Elle y vint. La Piece alla ce jour-là aux nues.

COQUETTE ET LA FAUSSE PRUDE, (la) Comédie en cing actes, en profe, par Baron, 1686.

On croyoit que Baron n'étoit que le Pere adop tif de cette Piece, & que le véritable étoit l'Auteur de la vie d'Henriette Silvie de Moliere. En lifant les différentes Comédies, données fous le nom de Baron, il eft aifé de fe convaincre que Ia Coquette & l'Homme à Bonnes - Fortunes ne font point de la même main qui a fait l'Andrienne, Ce font deux ftyles tout à fait différents. Celui des deux premieres Comédies eft le ftyle d'un homme qui vit dans la fociété, qui a le ton du monde. L'on voit, au contraire, que l'Andrienne eft écrite par quelqu'un qui n'a aucun ufage: il fait parler fes perfonnages, comme on parle dans un Livre, & comme on ne parle point dans les converfations familieres.

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COQUETTE FIXÉE, (la) Comédie en trois actes & en vers, avec un divertiffement, par M. l'Abbé de Voifenon, au Théatre Italien, 1746.

Il paroît que la Princeffe d'Elide de Moliere a pu fournir le fujet de la Coquette fixée.

COQUETTE SANS LE SAVOIR, (la) Opéra-Comique en

un acte, par MM. Favart

Rousseau de Touloufe,

à la Foire Saint-Germain, 1744.

COQUETTE TROMPÉE, (la) Opéra Comique en un. Afte, paroles de M. Favart, mufique de M. & Au

-vergne, 1753.

P

CORÉSUS ET CALLIRHOÉ, Tragédie de la Foffe, au Theatre François, 1703.

M. de Naudijon, homme d'efprit & répandu dans le monde, a travaillé, conjointement avec M. de la Foffe, au plan & à la vérification de cette Tragédie. Mais ce n'eft que long-temps après la mort de M. de la Foffe, que M. Naudijon a : parlé de ce fait.

CORINE ou le Silence, Paftorale en cinq actes, en vers, d'Alexandre Hardy, 1614.

CORIOLAN, Tragédie avec des Chœurs, par Hardy,

1607.

CORIOLAN, (le véritable) Tragédie de Chapoton 1638.

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CORIOLAN, Tragédie de Chevreau, 1638.

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On ne fera peut-être pas fâché de connoître, par quelques vers de cette Piece, le ftyle & le goût de ce temps-là. Virginie, à la vue de Coriofan fon époux qui vient d'être affaffiné par les Volfques, lui adreffe ces triftes paroles :

Mon cher Coriolan, fi tu n'as rendu l'ame,

Pouffe au moins, pour me plaire, un petit trait de flamme;
Reprends un peu tes fens. Ah! difcours fuperflus!

La vie eft une mer qui n'a point de reflux.

Nos jours font des ruiffeaux que les parques retiennent,
Qui s'écoulent toujours & jamais ne reviennent;

Et, depuis que la mort en arrête le cours,

Tous les Dieux n'y fauroient apporter du secours.

Qu'on fe rappelle que deux ans auparavant, Cor neille avoit donné le Cid, & qu'on juge combien ce génie étoit fupérieur à fon fiecle.

CORIOLAN, Tragédie de l'Abbé Abeille, 1676.

On prétend que cette Piece effuya à la premiere représentation une chûte dont elle ne put fe rele

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