Principes généraux des belles-lettres, 3±Ç1807 |
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Achille action admirable Agamemnon Alceste Ascagne Athalie avoit beau Boileau Britannicus Brontin Calchas caractère CÉLIMÈNE chant chrétien CHRISALE ciel Cinna c©«ur combat comédie comique connoissance connoître Corneille dénouement description deuxième Volume Dieu Dieux différens discours doit dramatique Enée épisodes essen étoient étoit Euryale événemens fils fin du deuxième fin du premier foiblesses genre gloire goût Grecs guerriers Henriade héros homme ibid incidens Iphigénie jamais Junon l'action l'épopée l'homme latin Lusiade malheureux ment mier Volume moeurs Molière morale mort Néarque Nisus noeud notes ouvrage parler parodie paroît passions peint père personnages peuple Phèdre pièces poëme poëme didactique poëme épique poésie poëte Polieucte préceptes premier Volume Priam prince Pyrrhus raison récit religion rois Rome Rutules sang scène sentimens sentiment seroit seul Sganarelle sonnages sort spectateur style sublime sujet théâtre tion traduit tragédie tragique traits Troyens Turnus Valère vertu veut Virgile Voilà voit Voyez Voyez ce mot vrai vraisemblable yeux
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142 ÆäÀÌÁö - Nulle science n'est pour elles trop profonde, Et céans beaucoup plus qu'en aucun lieu du monde. Les secrets les plus hauts s'y laissent concevoir, Et l'on sait tout chez moi, hors ce qu'il faut savoir. On y sait comme...
142 ÆäÀÌÁö - Qui de ce mauvais air n'était point infectée, Et voilà qu'on la chasse avec un grand fracas A cause qu'elle manque à parler Vaugelas. Je vous le dis, ma s©«ur, tout ce train-là me blesse (Car c'est, comme j'ai dit, à vous que je m'adresse;) Je n'aime point céans tous vos gens à latin, Et principalement ce Monsieur Trissotin.
174 ÆäÀÌÁö - Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie.
142 ÆäÀÌÁö - L'un me brûle mon rôt en lisant quelque histoire, L'autre rêve à des vers quand je demande à boire; Enfin je vois par eux votre exemple suivi ; Et j'ai des serviteurs, et ne suis point servi.
141 ÆäÀÌÁö - Cette longue lunette à faire peur aux gens, Et cent brimborions dont l'aspect importune ; Ne point aller chercher ce qu'on fait dans la lune, Et vous mêler un peu de ce qu'on fait chez vous, Où nous voyons aller tout sens dessus dessous.
384 ÆäÀÌÁö - Je vous avoue aussi que la majesté des Ecritures m'étonne, que la sainteté de l'Evangile parle à mon c©«ur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe : qu'ils sont petits près de celui-là ! Se peut-il qu'un livre à la fois si sublime et si simple soit l'ouvrage des hommes...
123 ÆäÀÌÁö - Ils ont dit, il est vrai, presque tout ce qu'on pense ; Leurs écrits sont des vols qu'ils nous ont faits d'avance. Mais le remède est simple ; il faut faire comme eux ; Ils nous ont dérobés, dérobons nos neveux ; Et tarissant la source où puise un beau délire, A tous nos successeurs ne laissons rien à dire.
251 ÆäÀÌÁö - ... car il ne s'est pas toujours assujetti au goût des Grecs et à leur grande simplicité : il a aimé au contraire à charger la scène d'événements dont il est presque toujours sorti avec succès ; admirable surtout...
17 ÆäÀÌÁö - Une tête effilée, une croupe arrondie ; On voit sur son poitrail ses muscles se gonfler, Et ses nerfs tressaillir, et ses veines s'enfler. Que du clairon bruyant le son guerrier l'éveille, Je le vois s'agiter, trembler, dresser l'oreille; Son épine se double et frémit sur son dos; D'une épaisse crinière il fait bondir les flots ; De ses naseaux brûlants il respire la guerre ; Ses yeux roulent du feu, son pied creuse la terre.
252 ÆäÀÌÁö - ... dans la raison est manié par le premier, et par l'autre ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion. Ce sont dans celui-là des maximes, des règles, des préceptes ; et dans celui-ci du goût et des sentiments. L'on est plus occupé aux pièces de Corneille ; l'on est plus ébranlé et plus attendri à celles de Racine. Corneille est plus moral, Racine plus naturel. Il semble que l'un imite Sophocle, et que l'autre doit plus à Euripide.