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5 ans. Il était très-habile pour l'intepretation de l'Ecriture sainte, dans la grammaire, la poésie, la philosophie, l'astronomie, et même la médccine. Il savait parfaitement la lanque arabe. Ses principaux ouvrages ment des commentaires tres-estimés sur faacien Testament, imprimés dans les Bibles hebraiques de Bomberg et deBuxtort. Son style est clair, élégant, serré, et fort approchant de celui de l'Ecritare. Il suit presque toujours le sens httéral, donne moins dans les fables que les autres rabbins, et montre parbut beaucoup d'esprit et de génie. Il avance néanmoins des sentimens errones Le plus rare de tous ses livres est intitulé Jesudmora. C'est un ourate de théologie dont le but est dexhorter à l'étude du Thalmud. On a encore de lui, Elegantiæ Grammabee, Venise, 1546, in-8°.

ABENGNEFIL, médecin arabe du douzième siècle, dont on a, de Virtatibus medicinarum et ciborum, Veme. 1581, in-fol.

ABEN-MELLEK, savant rabbin dont on a un commentaire sur la Bible, intitulé, en hébreu, Perfection de la Beruté, Amsterdam, 1661, in-fol. Decentes parties ont été traduites en latin, et imprimées in-4° et in-8° en Allemagne. Ce rabbin suit le sens grammatical, etles opinions de Kimchi. ABERNETY (JEAN), habile ministre dais, né le 19 octobre 1680, se stinuit d'abord à la médecine: mais, par le conseil de ses amis, il prit le part d'entrer dans le ministère. Il fut

pelé par les presbytériens d'Antrim, pour l'exercer, et ensuite par ceux de Dublin, où il est mort en décembre

4. Il avait publié, de son vivant, 3 volume de sermons en anglais; et, depuis sa mort, on en a publié deux tres en 1748.

ABGAR, ABGARE et AGBAR, titre cmmun à plusieurs roi d'Edesse, Arabes d'origine. Le plus célèbre est celui qui vivait du temps de -C. On dit que ce prince étant burmenté de la goutte, ou, selon Catres, de la lèpre, et ayant entendu ler des prodiges de Jésus-Christ, arrivit une lettre pour le prier de quérir. On ajoute que Notre SeiCar fit réponse à Abgare, et lui en* son portrait; et enfin que saint

Thadée, l'un des disciples, ayant été envoyé par saint Thomas, guérit ce prince miraculeusement. Mais ces faits sont incertains. La lettre d'Abgare, et la réponse qu'on dit que J.-C. y fit, se trouvent dans Eusèbe.

ABIA, ABIAH et ABIAM, roi de Juda et fils de Roboam, remporta la deuxième année de son règne, une grande victoire sur Jéroboam, roi d'Israel, et lui tua cinq cent mille hommes. Abia mourut un an après, laissant de ses quatorze femmes vingt-deux fils et seize filles, neuf cent cinquantecinq ans avant J.-C.

ABIA, chef de la huitième des vingtquatre classes des prêtres des Juifs, suivant la division qui en fut faite par David. Chacune de ces classes servit depuis à son tour dans le Temple pendant sept jours d'un sabbat à l'autre, et retint le nom du chef et le même rang qu'elle avait du temps de David. Les tours de ces vingt-quatre classes étaient achevés en cent soixante-huit jours. Zacharie, père de saint Jean-Baptiste, était de la classe d'Abia.

ABIATHAR, grand-prêtre des juifs et successeur d'Achimelech, échappa à la vengeance de Saül, qui le haïssait à cause de son attachement à David. Il resta fidèle à ce prince durant la révolte d'Absalon. Mais voulant dans la suite mettre Adonias sur le trône de David, Salomon irrité le priva de sa dignité, et l'envoya en exil vers l'an 1014 avant J.-C. Ainsi s'accomplit en sa personne ce que Dieu avait prédit à Héli, que sa postérité serait détruite à cause des crimes de ses deux fils.

ABIGAIL, épouse de Nabal, homme avare, brutal, insensé, dont les biens étaient sur le Carmel. David, qui avait toujours eu de grands égards pour Nabal, étant poursuivi par Saul, et réduit à une extrême nécessité, lui envoya demander quelques rafraîchissemens Nabal ne répondit que par des paroles offensantes; ce qui fit prendre à David le dessein d'envoyer 400 hommes pour l'exterminer avec toute sa maison. Abigail en étant informée, vint au-devant de ce prince, lui apporta des vivres, et calma son ressentiment. David fut si charmé de sa générosité, qu'il l'épousa après la mort de Nabal, qui ne survécut que,

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dix jours à cet événement, mille cinquante-sept ans avant J.-C. ABIMELECH, en hébreux mon père est roi, nom commun à tous les rois de Gérare: les plus connus sont :

ABIMELECH, roi de Gérare, fit enlever Sara, femme d'Abraham, qui lui avait plu, quoique agée de go ans et résolut de l'épouser. Mais Dieu lai ordonna, sous peine de mort, de rendre Sara à son mari. Abimelech, qui ne l'avait point touchée, la rendit aussitôt à Abraham, se plaignant de ce qu'il l'avait fait passer pour sa sœur. Ce patriarche s'excusa en disant qu'il avait craint qu'on ne le fit mourir à cause de la beauté de Sara, et que d'ailleurs elle était véritablement sa sœur, mais de différente mère. Abimelech lui fit de grands présens. Dieu, qui avait rendu sté les la femme et les servantes de ce prince à cause de l'enlèvement de Sara, les guérit à la prière d'Abraham.

ABIMELECH, autre roi de Gérare, dans le royaume duquel Isaac se retira à cause de la famine. Ce patriarche se servit du même artifice qu'Abraham, et fit passer pour sa sœur Rébecca son épouse, qui était d'une très-grande beauté; mais Abimelech, ayant découvert qu'ils étaient mariés ensemble, fit des reproches à Isaac, et défendit à tous ses sujets sous peine de mort de lui faire aucun tort ni à Rébecca. Isaac devint si puissant que le peuple de Gérare lui portait envie et qu'Abimelech crut devoir faire alliance avec lui.

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ABIMELECH,fils naturel de Gédéon et d'une esclave nommée Druma, après la mort de son père,alla à Sichem, lieu de la naissance de sa mère. Il en revint ensuite avec les plus méchans hommes du pays qu'il avait pris à sa solde, et massacra soixante-dix Gls légitimes de son père. Joathan le plus jeune échappa seul au carnage. Alors Abimelech usurpa la domination et l'exerça en tyran. Quelques jours après, le jeune Joothan parut sur le mont Gerizim, au pied duquel les Sichimites étaient assemblés, leur reprocha Lur ingratitude, se servant de la parabole des arbres qui choisissent l'épine pour roi, et termina son discours en souhaitant que, si Dieu n'approuvait pas leur choix, il sortit des habitans de Sichem un feu qui les dévorât, et Abimelech lui-même. Dieu exauça ses prières; car trois ans

après les Sichimites, lassés des cruautés d'Abimelech, le chassèrent de leur ville, et se mirent sous la protection d'un seigneur nommé Gaal. Abimelech surprit ce seigneur, mit son armée en fuite, passa au fil de l'épée les Sichimites, et détruisit la ville de telle sorte, qu'il sema du sel à l'endroit où elle avait été bâtie. 11 brûla la tour des habitans de Sichem et le temple de leur Dieu Berith où plus de mille personnes de l'un et de l'autre sexe furent consumées par le feu. Enfin il assiégea une ville nommé Thèbes, et voulant mettre le feu à une tour dans laquelle les plus considérables des habitans s'étaient renfermés, une femme lui jeta un morceau d'une meule de moulin sur la tête, et lui fit une blessure mortelle. Abimelech, ne voulant pas qu'il fut dit qu'il était mort de la main d'une femme, commanda à son écuyer de le tuer. Celui-ci obéit, et lui òta la vie d'un coup d'épée, douze cent trente-cinq ans avant J.-C.

ABIOSI (JEAN), de Naples, médecin et mathématicien célèbre, vers 1494. On a de lui divers ouvrages très-estimés, et un dialogue sur l'astrologie, Venise, 1494, in-4°.

ABIRON. Voyez AARON.

ABISAG, nom de cette jeune Sunamite qui fut choisie pour servir David dans sa vicillesse. Après la mort de ce prince, Adonias, l'un de ses fils, voulut épouser Abisag. Voyez ADONIAS.

ABISAI, fils de Sarvia, l'un des braves de David, tua lui seul de sa lance 300 hommes, tailla en pièces 18,000 mille Iduméens, et tua un géant philistin nommé Sesbibénoc, dont le fer de la lance pesait 300 sicles. Abisaï est encore célèbre par sa fidélité et son attachement pour David.

ABISSINS, Voy. ETHIOPIENS.

ABIU ou ABIHU, fils d'Aaron, avait eu le bonheur de monter sur le mont Sinaï, et d'y être témoin de la gloire de Dieu avec son frère Nadab; mais s'étant servis dans leurs encensemens d'un feu étranger, ils furent frappés de mort dans le Tabernacle, vers l'an` 1490 avant J.-C. Quoique tout le peuple pleurát une mort si surprenante, Moïse défendit à Aaron et à ses deux autres fils Eleazar et Ithamar de la pleurer; voulant faire connaitre par là qu'étant honorés de la dignité du sa

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sembre, la gloire de Dieu devait leur être plus sensible que leur affliction particulière.

ABLANCOURT (d'). Voyez PERROT. ABLAVIUSOU ABLABIUS, préfet du pretoire, et favori de Constantin-leGrand.depuis 326 jusqu'en 337. Constantin le nomma en mourant pour serde conseil à Constance, mais cet empereur le déposa aussitôt de sa charge, et le fit mourir.

de

ABLE on ABEL (THOMAS), chapelain de la reine Catherine, épouse de Heari VIII, roi d'Angleterre, à laquelle an dit qu'il avait appris la musique et la langue anglaise. Il écrivit en 1530 un traite contre le divorce et le procédé legitime de ce prince, De non dissolvendo Henrici et Catharina matrimoQuelques années après on l'accusa ・de lèse-majesté pour avoir pris part faire de la reine Catherine, et parce qu'il niait la suprématie du Leglise. Il fut pendu et écartelé en 1540. ARNER, fils de Ner, beau-père de Sil et général de ses armées, servit tours ce prince avec beaucoup de fidte et de courage. Saül étant mort, Aber mit sur le trone Isboseth, qui at fils de Saul, et qui régna paisibleent deux ans sur Israël. Quelque paprès, la guerre s'étant émue tre Israel et la tribu de Juda qui avait deis David pour roi, Abner fut mis deroute, ce qui donna occasion à seth de le maltraiter, sans aucun ada sa prudence ni à sa valeur. Abirrité passa du côté de David, qui ut avec tous les témoignages d'afletion qu'il pouvait souhaiter; mais e if s'en retournait pour faire déarer les Israelites en faveur de David, Job, qui craignait qu'on ne lui donnát commandement de l'armée à son davantage, le suivit, et le tua en tra, vers 1048 avant Jésus-Christ. David ressentit une extrême douleur de sassinat, prit Dieu à témoin qu'il Avait eu aucune part, et ordonna deuil public. Il fit élever à Abner agnifique tombeau à Hébron, et 1 v bt graver une épitaphe qu'il aat composée à sa louange, l'an 1048 int J.-C. On dit même que c'est à ccasion que David composa le Yume 143. Seigneur, vous m'avez Trouvé, et vous m'avez connu, etc.

ABODRITES, tribu de Sclavons que Charlemagne transplanta au-delà ́de l'Elbe. Quoique soumis aux Français, ils avaient leurs rois, mais dépendans de l'empereur, qui les plaçait et les renvoyait à son gré, comme le Turc place les princes de Moldavie et de Valachic ces peuples servaient de gardes avancées contre les Danois.

ABOULOLA. Voyez ABULOLA. ABOUHANIFAH, le plus célèbre docteur des musulmans, et chef de la secte des Lanifites, était de Coufa, et mourut en prison à Bagdat, vers 757 de J.-C. C'est le Socrate des musulmans. On raconte de lui qu'ayant reçu sans raison un soufflet, il dit à celui qui l'avait ainsi insulté: Je pourrais vous rendre injure pour injure, et me venger; mais je ne le veux point. Je pourrais aussi vous accuser devant le cal fe; mais je ne veux pas être un délateur. Je pourras, dans mes prières à Dieu, me plaindre de l'outrage qne vous m'avez fait; mais je m'en gårderai avec soin. Enfin je pourrais demander qu'au jour du jugement lieu me vengeát; mais à Dieu ne plaise que je conçoive cette pensee! au contraire, si ce terrible jour arrivait dans ce moment, et que mon intercession pút étre de poids, je ne souhaiterais d'entrerenparadis qu'avec vous.Exemple admirable d'une ame calme, tranquille et disposée au pardon!

ABRABANEL, ABARBANEL, ou AVRAVANEL (ISAAC), célèbre rabbin, que les juifs font descendre de David, contre le témoignage d'Abraham Ben Dior, qui assure qu'après 1154 il ne restait plus en Espagne aucune personne de la race de David. Abarbanel naquit à Lisbonne en 1437; il devint conseiller d'Alphonse V, roi de Portugal, et ensuite de Ferdinand-le-Catholique ; mais en 1492 on l'obligea de sortis d'Espagne avec les autres juifs. Enfin, après avoir voyagé à Naples, à Corfou, et en plusieurs villes, il mourut à Venise en 1508, âgé de 71 ans, laissant trois fils, dont l'ainé, nommé Léon ou Juda, est auteur du Dialogue sur l'amour de Léon, hébreu, traduit de l'italien en français par Denis Sauvage, sieur du Parc, et Pontus de Thiard, imprimé plusieurs fois dans le 16 siècle, in-8° et in-16. Abrabanel passe pour l'un des plus savans rabbins, et les juifs lui donnent les,

noms de Sage, de prince et de grand politique. On a de lui des commentaires sur tout l'ancien Testament, imprimés plusieurs fois et séparément en Italie, en Allemagne et en Hollande, qui sont fort recherchés il s'y applique principalement au sens littéral; son style est clair, mais un peu difius. Ses autres ouvrages sont : 1o un Traité sur la création du monde, où il réfute Aristote, qui s'imaginait que le monde était éternel, Venise, 1592, in-4°; 2° Un livre touchant les articles de foi dans l'ouvrage de Maimonides sur le même sujet, traduit en latin par Guillaume Vorstius, 1638, in-4°; Sacrificium Paschatis, Venise, 1545, in-4°; Dissertationes octo à Joanne Buxtorfio in latinum versæ, Basilæ, 1662, in-4°, et quelques autres traités moins recherchés. Quoique Abarbanel laisse entrevoir partout une haine implacable contre les chrétiens, il les traite néanmoins en apparence avec beaucoup de douceur et de politesse.

ABRADATE, roi de Suze, célèbre par la tendresse qu'eut pour lui Panthée son épouse. Cette illustre princesse fut faite prisonnière dans la bataille que Cyrus donna aux Assyriens. Ce prince la traita honorablement et la renvoya à son époux. Panthée, charmée de cette générosité, engagea Abradate à se rendre à Cyrus avec ses troupes: mais dans la première bataille, Abradate fut renversé de son char, et tué par les Egyptiens. Panthée, devenue inconsolable, se frappa elle-même d'un poignard, et expira sur le corps de son époux. Cyrus leur fit des funérailles magnifiques, et leur éleva un superbe tombeau, vers 548 avant J.-C.

ABRAHAM, célèbre patriarche et père des croyans, naquit à Ur dans la Chaldée, mille neuf cent quatre-vingt-seize ans avant J.-C. Ayant reconnu le vrai Dieu, il épousa Sara en Chaldée, et vint s'établir à Haran, où Tharé son père mourut âgé de 205 ans, après avoir renoncé aux faux dieux. Abraham sortit de Haran à l'âge de 75 ans par ordre de Dieu, et vint à Sichem avec Lot son neveu. La famine l'obligea d'aller en Egypte, où faisant passer Sara pour sa sœur, Pharaon la lui enleva; mais ce prince la rendit aussitôt par l'ordre du Seigneur, et enjoignit à Abraham de sortir de l'Egypte, après lui avoir fait de grands

présens. Ce patriarche alla de là à Bethel avec Lot son neveu, dont il fut obligé de se séparer, parce que le pays ne pouvait plus les contenir à cause de leurs troupeaux et de leurs grandes richesses. Lot alla à Sodome, et Abraham dans la vallée de Mambré. Quelque temps après, Chodorlahomor, avec trois autres rois, défit les rois de Sodome et de Gomorrhe et emmena Lot prisonnier. Abraham en étant averti, poursuivit ces quatre rois jusqu'à Dan, les surprit, les défit, et ramena Lot avec tous les prisonniers et le butin. Il était encore dans la vallée de Mambré lorsque Dieu lui apparut, et lui promit qu'il aurait un fils qui serait père d'un grand peuple et de plusieurs rois, et que ses descendans, après avoir demeuré quatre cents ans dans une terre étrangère, reviendraient dans le pays où il était, pour le posséder. Il lui ordonna en même temps de se circoncire,lui et toute sa postérité, en signe de l'alliance qu'il venait de contracter avec lui. Trois anges lui confirmèrent cette divine prophétie, et lui annoncèrent la ruine de Sodome et de Gomorrhe, qui furent en effet consumées le jour suivant par le feu du ciel. Abraham fit vers ce temps-là un voyage à Gérare, où il dit encore que Sara était sa sœur, ce qui donna lieu à Abimelech de l'enlever; mais il fut de même obligé de la rendre par l'ordre de Dieu. Voyez Abimelech. L'année suivante naquit Isaac, comme Dieu l'avait promis. Abraham avait alors 100 ans et Sara go. Environ vingt-cinq ans après, le Seigneur, pour éprouver Abraham, lui ordonna d'immoler Isaac. Ce saint patriarche se mettait en état d'exécuter cet ordre, et était prêt à frapper son fils unique, lorsque Dieu lui arrêta la main par le ministère d'un ange. Abraham immola un bélier au lieu d'Isaac. 11 avait un autre fils nommé Ismaël, qu'il avait eu d'Agar sa servante. Après la mort de Sara, il épousa encore Cethura et quelques autres femines dont il eut plusieurs enfans. Enfin il mourut ágé de 145 ans, et fut enterré avec Sara dans la caverne d'Ephron, vers 1821 avantJ.-C. Les juifs lui attribuent un traité intitulé Jezira, ou de la Création : mais le père Morin prouve clairement que cet ouvrage n'est point d'Abraham. Il a été imprimé à Mantoue en 1562, in-4°. Il y en a une autre édition,

Amsterdam, 1642, in-4°. Postel et Rittanzel l'ont traduit en latin; il est vraisemblablement du rabbin Akiba. On montre à Rome dans l'église de Saint-Jacques la pierre sur laquelle, dit-on, Isaac était placé lorsqu'il était sur le point d'être immolé. ABRAHAM (SIMOs), natif de Syrie, fut pris par les Sarrasins, comme il allait en Egypte visiter les anachoretes. Il s'échappa de leurs mains, et vint fonder en Auvergne un monastère dont il fut abbé, et où il mourut vers 4:2.

ABRAHAM, Ben Chaiia, fameux rabbin espagnol, qui se mêlait d'astroingie. Il predit la naissance du Messie imaginaire attendu par les juifs pour Jane 1358; mais les juifs trouvent eus-mes qu'il s'est trompé dans son calcul. On a de lui un Traité sur la

e de la terre, hébreux et latin, Ba, in-4°. Un Traité de nativitatibus, home, 1545, in-4°. Il mourut vers 1303. ABRAHAM GALANTI, rabbin itahen, qui vivait au commencement du 16 sile. Son principal ouvrage est

commentaire sur les lamentations de Jérémie, Venise, 1611, in-4°.

ABRAHAM GEDALIA, rabbin de Jerusalem, qui vivait en 1650, a fait an commentaire sur le Jalkut, qui est lui-même un commentaire sur la kille.

ABRAHAM DE BOTON, rabbin qui wait au 17° siècle. On a de lui un mmentaire sur le lad Chasaka de Maimonide, Venise, 1611, in-fol., at un autre livre contenant 270 répenses à autant de questions sur diffées cas de la loi judaïque.

ABRAHAM DE BAULME, natif de Lecce, et docteur en médecine au 15 siècle, a fait une grammaire hébrique qu'on a traduite en latin, et nest pas fort estimée, Venise, 1523, -i. etc.

ABRAHAM ROPHE, c'est-à-dire, medecin, rabbin qui a fait un Traité e les choses qui étaient dans le SancLatire, Mantoue, 1612, in-fol.

ABRAHAM SCHALOM, savant rabespagnol, mort en 1593. Il est Fur du fameux Traité intitulé en Merax Neve Schalom, c'est-à-dire, Habitation de la paix, Venise, 1565, Médecine de l'âme, Venise, 3. in-4°.

ABRAHAM ZACHUT, savant rabbin, auteur du recueil intitulé le Livre des Familles, Cracovie, 1541, in-4°. Les noms propres y sont fort défigurés, selon la coutume des rabbins peu habiles dans l'histoire.

ABRAHAM USQUE, juif portugais, auteur de la fameuse Bible espagnole des juifs, imprimée in-fol. à Ferrare en 1553, et réimprimée en Hollande en 1630. Il y en a deux différentes; l'une pour les juifs, 1513, dédiée à Dona Gracia Nacy; l'autre pour les chrétiens espagnols, 1553, dédiée à Hercule d'Est, quatrième duc de Ferrare. Cette Bible, surtout la première édition, qui est la plus recherchée, est remarquable par un grand nombre d'étoiles marquées sur certains mots. Ces étoiles désignent que ces mots sont difficiles à entendre dans la langue hébraïque, et qu'on peut les expliquer en différens sens. Quelquesuns croient que c'est pour les passages apocryphes.

ABRAHAM ECHELLENSIS. Voy. ECHELLENSIS.

ABRAHAM (NICOLAS), savant jésuite, né en Lorraine en 1589, entra chez les jésuites en 1606, et mourut professeur de théologie à Pont-à-Mousson le 7 septembre 1655. On a de lui des notes sur Virgile et sur Nonnus; un commentaire en 2 vol. in-fol. sur quelques oraisons de Cicéron; un excellent recueil de questions théologiques, intitulé : Pharus veteris Testamenti. Paris, 1648, in-fol., et quelques autres ouvrages.

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ABSALOM, fils de David et de Maacha, était le prince le plus beau et le mieux fait de son temps. Il avait des cheveux en si grande quantité, que lorsqu'on les lui coupait, ils pesaient 200 sicles ce qui revient environ à trente onces. Mais ses belles qualités furent effacées par son ambition et par ses déréglemens. Il assassina Ammon son frère dans un festin; et après avoir obtenu son pardon, il conspira contre David son père, qu'il contraignit de s'enfuir de Jérusalem accompagné seulement de quelques soldats. Absalom abusa ensuite des femmes de son père, et osa livrer bataille à son armée dans la forêt d'Ephraïm. Il y fut défait, et ayant pris la fuite, il resta suspendu par les cheveux aux branches d'un chêne. Joab qui levit en cet état lui perça lecœur

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