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maladie de poitrine à laquelle il dût dans la suite sa mort prématurée. Le Congrès de Cythère a été traduit par Duport-Dutertre, in-12, 1749, et par Mile Menon, in-12, 1748, sous le titre d'Assemblée de Cythere. Il existe encore da Newtonianisme une traduction par Duperron de Casterra, 2 vol. in-12, 1752. M. de Chastellux a aussi traduit Essai sur l'opéra, in-8°, 1773, et Pingeron, l'Essai sur la Peinture, in-12, 1769.

ALGASIE, dame gauloise du 5° siècle, liée d'amitié avec Hédibie, autre dame gauloise, envoya Apodème à Bethléem, consuiter saint Jerome sur plusieurs passages de l'évangile et de saint Paul.

ALGER, Algerus, pieux et savant prétre, natif de Liége, se retira à Clugny et mourut vers 1131. Il a composé un excellent Traité du Sacrement du corps et du sang de N. S., contre Bérenger, qui se trouve dans un recueil des traités sur l'Eucharistie, 1535, in-8°, et dans la Bibliothèque des Pères; un traité de la Miséricorde de Dieu et de la justice dans le Thesaurus anecdotorum de Martenne; un Traité du libre arbitre dans le recueil de Pezius, 5 vol. in-fol.

ALHASEN, fameux auteur arabe, qui a composé, vers 1100 de J.-C, un gros volume sur l'optique, et d'autres Ouvrages imprimés en latin, à Bâle, 1572, in-fol.

ALI, gendre de Mahomet et mari de Fatime, devait être calife après la mort de Mahomet; mais Homar et Othman s'y étant opposés, il se retira dans l'Arabie, et y fit un recueil de la doctrine de Mahomet, dans laquelle il permettait beaucoup de choses qu'Abubecker condamnait; cette indulgence lui attira beaucoup de prosély tes. Après la mort d'Othman il fut dé claré calife par les Egyptiens, les Mecquois et les Médinois. Il remporta une grande victoire près de Bassora sur un parti qui lui était opposé, mais il fut assassiné en 660 de J.-C. Sa devise était: J'adore lieu mon seigneur, d'un cœur sincère. Les Persans suivent sa doctrine, et ont en horreur Abubecker, Omar et Othman, qui sont suivis par

les Tures.

ALI-BEY, fils d'un prêtre grec nommé David, naquit dans la Natolic en 1728, et fut nommé Joseph. A age

de 13 ans, des voleurs l'enlevèrent, le conduirenten Egypte et le vendirent au kiaia des janissaires, qui, l'ayant pris en amitié, le fit circoncire. Il lui fit apprendre le turc, l'arabe, et l'équitation. Ali réussit dans ses études, remplit différens postes dans la maison de son maître, et ensuite fut gouverneur de villes; sa bonne conduite le fit parvenir à la place d'un des 24 beys qui gouvernent l'Egypte, et enfin, en 1763, à celui de scheick elhabad qui est la première dignité de la république. Il aspirait à cette place pour venger son maitre qu'Ibrahim le circassien avait fait punir; mais, en satisfaisant sa vengeance, il se fit des ennemis qui le forcèrent à quitter l'Egypte pour conserver sa vie. Ses partisans se virent bientôt persécutés par la faction contraire ; ils rappelerent Ali en 1766, et, par le sacrifice de quatre de ses ennemis, il se trouva tranquille dans le poste de chef de la république. Après avoir établi son autorite sur une base qu'il croyait solide, il s'occupa du bonheur des peuples. Les Arabes furent réprimés, les soldats contenus, l'agriculture et le commerce favorisés. Il épousa une esclave de la Russie rouge,nommée Marie, et fit venir au Caire son père qui lui amena sa sœur et un neveu. Le veillard retourna dans son pays comblé de biens. Mais Ali, désirant s'attacher plus particulièrement un ami nommé Mahamet Aboudahah, lui donna sa sœur en mariage: Aboudahah était un traître qui visait à la place de chef de la république, et qui abusa de sa faveur de son beau-frère pour y parvenir. Ali, quoique averti des intentions de son beau-frère, ne put jamais se persuader une pareille ingratitude.Cependant, en 1768, les Russes déclarèrent la guerre à la Porte et pénétrèrent dans la Méditerranée. Ali leva, suivant la coutume, 12,000 hommes pour les envoyer à l'armée du Grand-Seigneur ; ses ennemis écrivirent au divan qu'Ali s'entendait avec les Russes, et que les 12,000 hommes qu'il envoyait se tourneraient de leur côté à la première occasion. Aussitôt un capigi fut expédié pour lui couper la tête. Ali, informé de cette résolution, envoie au-devant du capigi et de son escorte, qui sont tués et enterrés sous le sable. Alors il fait rassembler les beys, leur fait lec

ture du firman lancé contre lui, et leur demande jusqu'à quand ils souffriront les injustices de la cour de Constantinople. Tous conclurent à secouer le jong, et le pacha fut renvoyé. Aboudahab fut chargé de soumettre l'Yemen, les ports de la mer Rouge et la Syrie, aquoi il réussit; mais, quand il se crut sar de son armée, l'empressement de supplanter son beau-frère le fit renoncer au siège d'Alep, et toutes ses conquetes se perdirent aussi vite qu'il les avait faites. De retour en Egypte, il leve fetendard de la révolte; Ali enToje 12,000 hommes contre lui, le géneral qui les commandait passe du coté de l'ennemi. Contraint de céder à la Ierce, se retire en Syrie où il implore en vain le secours des Russes pour se rett. Abandonné à ses propres resaures, il vint à bout de former un Camp de 6,000 hommes avec lesquels last quelques conquêtes en Syrie, qui reçut avis des chefs des jaissures, que, s'il retournait en Egypte, se déclareraient pour lui. Le désir de se venger de ses ennemis fit prendre te parti imprudent. Les janissaires ne firentsien pour lui, et Aboudahah envoja 12,000 hommes au-devant de sa pet: armée; Ali les taille en pièces, les disperse, et prend la route du grand Caire. Aboudalah fait assembler le peuple, lui insinue qu'Ali, chrétien dans le ceur, ne revient que pour établir a religion sur la ruine de la leur; tous errent qu'il faut faire punir le perfide, et tout d'un coup il se trouve à la tête de 20.000 hommes qu'il conduit contre on compétiteur; la bataille se donna le 13 avril 1773. Une partie de l'armée d'Ali passa du côté de son compétiteur; ki-même, couvert de blessures, fut con duit prisonnier à la tente de son beaufrere, qui feignit de verser des larmes disgrace. Cependant il mourut but jours après, quelques-uns ont dit de poison. Si les Russes l'eussent secouru, l'Egypte serait aussi florissante que les Turcs désirent qu'elle le soit pea, et ils auraient la meilleure part commerce immense qu'on y ferait. ALIZASSA, l'un des plus grands capitaines de l'empire ottoman, se disEngua tellement à la guerre de Perse, que empereur Amurat IV lui donna une de ses sœurs en mariage. Il mourut en 1663, à 70 aus.

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ALIATES, roi de Lydie. Voyez ALYATES.

ALIGRE (ÉTIENNE D') était originaire de Chartres. Il s'éleva par son mérite, et devint conseiller au grand conseil, intendant de la maison du comte de Soissons, puis conseiller d'état, et garde des sceaux, le 6 janvier 1624. Louis XIII le nomma chancelier de France la même année, après la mort de M. de Sillery. Deux ans après, ayant quitté les sceaux, il se retira dans sa maison de la Rivière au Perche, où il mourut, le 11 décembre 1635, à 75 ans. Étienne d'Aligre son fils naquit à Chartres le 31 juillet 1592. Il fut successivement conseiller au grand conseil, ambassadeur à Venise, consciller d'état, surintendant des Finances, et chef du commerce de marine, en 1654. Louis XIV ayant établi en 1661 un conseil royal des finances, Étienne d'Aligre fut le premier des commissaires de ce conseil. Il devint ensuite garde des sceaux, puis chancelier de France, en 1674, et mourut à Versailles le 25 octobre 1677, à 85 ans. On voit le mausolée du père et du fils dans une chapelle à Saint-Germainl'Auxerrois, à Paris.

ALIPE, Alipius, évêque de Tagaste, disciple et ami de saint Augustin, embrassa la religion catholique et soutint la cause de l'église contre les donatistes, dans la conférence de Carthage, en 403.

ALIPE, Alipius, d'Antioche, géographe, dédia à Julien-l'Apostat une géographie, mais il n'est pas sûr que ce soit celle que Jacques Godefroi ‘a publiée en grec et en latin, Genève, 1628, in-4°. C'est à lui que Julien avait donné la commission de faire rebatir le temple de Jérusalem.

ALIX DE SAVOIE, épousa en 1114 Louis-le-Gros, et en eut six fils et une fille, qu'elle prit soin d'élever elle-même dans la pratique de la vertu; le premier, Hugues, mourut jeune; le second régna sous le nom de Louis VII; le troisième, Henri, fut archevêque de Reims; le quatrième, Philippe, fut archidiacre de Paris, et en refusa l'évêché, pour y placer Pierre Lombard son précepteur; le cinquième, Robert, fut la tige de la maison de Dreux; et le sixième, Pierre, fit la branche de Courtenay. La fille, Constance, épousa

Eustache de Boulogne, et ensuite Raymond, comte de Toulouse. Le titre de reine de France et de mère de si grands princes n'empêchèrent point Alix d'épouser en secondes noces, en 1138, Mathieu de Montmorenci, connétable, ou grand-écuyer de son premier mari. Elle en eut une fille, nommée comme elle, qui épousa Gaucher de Châtillon. Quinze ans après, elle obtint de son mari la permission de se retirer dans l'abbaye de Montmartre, qu'elle avait fondée. Elle y finit ses jours un an après, en 1154, et y fut enterrée.

ALKMAAR (HENRI D'), poète du 15e siècle, est auteur de la célè bre fable du renard, poëme bassaxon, où sont ingénieusement représentés la plupart des défauts des hommes, sous l'image des bêtes et surtout du renard, l'un des principaux personnages. La morale de ce poëme est fort bonne, les pensées et le style d'une naïveté charmante. Aussi a-t-il été traduit dans presque toutes les langues de l'Europe. M. Gottsched en a donné en allemand une magnifique édition enrichie de figures et de quelques dissertations préliminaires sur l'auteur et sur le mérite de cet ouvrage.

ALLADE, Alladius, roi des Latins, surnommé le Sacrilege, à cause de ses impiétés. On dit qu'il contrefaisait le tonnerre avec des machines de son invention, et qu'il périt par la foudre du ciel, vers 855 avant J.-C.

ALLEUS. Voy. YVES DE PARIS. ALLAINVAL (LÉONOR-JEAN-CHRISTINE SOULAS D'), de Chartres, portait l'habit ecclésiastique, et est mort le 2 mai 1753. Depuis 1725, jusqu'en 1734, il a donné plusieurs comédies; aux Français: l'Ecole des Bourgeois, le Mari Curieux, le Temple du goût;

aux Italiens: l'Embarras des Richesses, le Tour de Carnaval, l'Hiver; il en a fait quelques autres qui n'ont pas été imprimées, la Fausse Comtesse, les Réjouissances publiques ou le Graus, la Fée Marote, Ana, et Bigarrures Calotines, les deux premières aux Français, les trois dernières à l'OpéraComique. Il est auteur des Anecdotes de Russie, sous Pierre I, 1745, in-12; Connaissance de la Mythologie, 1762,

in-12.

ALLAIS (DENIS VALRASSE), entra

d'abord dans le service militaire, et fé quitta ensuite pour étudier le droit. Etant passé en Angleterre, il se trouva en 1665 sur la flotte commandée par le duc d'Yorck. Quelques années après il fut obligé de revenir en France, où, après avoir encore servi queglais et le temps, il se mit à enseigner français aux étrangers. On a de lui 1° une Grammaire française méthodique, 1681, in-12; 2o un Abrégé de cette grammaire en anglais, 1683, in-12; 3o la fameuse Histoire des Sevarambes, Amsterdam, 1716, 2 vol. in-12. C'est une fiction ingénieuse, mais dangereuse, qui parait avoir été imaginée pour débiter adroitement un nouveau système de gouvernement politique et de religion. Il ne faut pas confondre cet auteur avec Jean-Baptiste Allais de Beaulieu, qui a publié l'art d'écrire, gravé par Senault, et imprimé à Paris en 1681 et 1688, in-fol. Voy. son éloge dans le Journal des Savans de 1681.

ALLARD (Guy), auteur de différens ouvrages sur les principales familles du Dauphiné, est mort en 1715. Le principal est l'Histoire des maisons du Dauphiné, 1672 à 1682, 4 vol. in-4°. Le Nobiliaire de Dauphiné, en 1671, in-12.

ALLAZZI, ALLATIUS (LEON), né dans l'ile de Chio en 1586, alla en Italie dès son enfance, fut élu grandvicaire d'Anglona, puis nommé bibliothécaire du cardinal Barberin, et enfin garde de la bibliothèque du Vatican, sous Alexandre VII. II vécut dans la célibat, sans entrer dans les ordres, et mourut à Rome en janvier 1669, à 83 ans, après s'être acquis l'estime des savans. Il a composé un grand nombre d'ouvrages sur la réunion de l'église grecque, entre autres, De Ecclesiæ occidentalis et orientalis perpetua consensione, Cologne. 1648, in-4°; De Purgatorio, Rome, 1655, in-8°; Sur la patrie d'Homère, Lyon, 1640, in-8°; Sur les livres ecclésiastiques des Grecs, Paris, 1645, in-4o; Sur les temples, Cologne, 1645, in-8°; Græciæ orthodoxa scriptores, Romæ, 1652 et 1659, in-4°, etc.; Opuscula Græcorum et Latinorum col., Agripp., 1653, in-8°.

ALLEGRE (ANTOINE) fut chanoine à Clermont en Auvergne. On a de lui, 1o Le mépris de la cour, et la Louange de la vie rustique, Lyon, Dolet, in-8°,

14; ouvrage traduit de l'espagnol 'Antoine de Guevare; 2° Décade contenant les vies de dix empereurs, Paris, Vascosan, in-4, 1556. ALLEMANT (PIERRE L') Voy LAL

LEMAST.

ALLEN (GUILLAUME), célèbre théologien anglican, dont les ouvrages ont ete imprimés en 1707, in-fol. lls roulent presque tous sur la défense des articles de l'église anglicane, contre les non-conformistes. Il a paru comme traduction de lui, un traité politique, Lyon, 1658, in-12, où l'on soutient que tuer un tyran n'est pas un meurtre. Ce livre, attribué à M. de Marigy, gentilhomme français, fut ironiquement dédié à Cromwell. Il ne faut pas le confondre avec Thomas Allen, hable mathématicien, natif de Stafford, mort en 1632.

ALLEON-DULAC (JEAN-LOUIS ), naquit à Lyon; après avoir exercé la profession d'avocat, il accepta la direction de la poste aux lettres à SaintEtienne-en-Forez, où ses nombreux loisirs devaient lui permettre de se li ver à l'étude de l'histoire naturelle, pour laquelle il avait toujours eu un gout dominant. Il a laissé : 1o Mémoires pour servir à l'histoire nalurelle des provinces du Lyonnais, du Forez et du Beaujolais, Lyon, 2 vol. in-8°, 1765; 2° Mélanges d'histoire naturelle, 2 vol. in-8°, 1765.

ALLESTRY (RICHARD ), docteur en théologie, d'Oxford, né en 1619, eut à souffrir, dans sa jeunesse, pour son attachement à la cause du roi; mais, à la restauration de Charles II, il fut fait professeur en théologie. En 1665, il fut principal du collège d'Éton, et, après voir résigné sa chaire, en 1679, il mourut en 1681. Ses sermons furent publiés à Oxford, en 1684.

ALLESTRY (JACOB), fils d'un libraire de Londres, ruiné dans l'incendie de 1666, fit ses études à Oxford, et s'adonna à la poésie dans le genre des pastorales; il est mort le 15 octobre 1686, à trente-trois ans.

ALLETS (PONS-AUGUSTIN), avocat, é à Montpellier, amusa les loisirs que lui donnait une petite fortune, par des compilations sans nombre, dont quelques-unes ont été accueillies. If est mort à Paris, le 7 mars 1785, à 82 ans.

Les principaux de ses ouvrages sont : le Tableau de l'histoire de France, 2 volumes, le Dictionnaire théologique, le Dictionnaire des conciles, les Ornemens de la mémoire, Encyclopédie de pensées, le Bon Jardinier, les Leçons de Thalie, 3 vol., Connaissance des poètes français, 2 vol., l'Agronome, ou Dictionnaire du culti vateur, 2 vol., Manuel de l'homme du Selecta monde, Histoire des singes, à Cicerone præcepta, et autres livres pour les écoliers, mais qui sont oubliés ; Synopsis doctrine Sacræ, le Caté chisme de l'âge mûr, Abrégé de l'histoire grecque, Magasin des adolesNouvelles vies des saints, les Princes célèbres qui ont régné dans le monde, 4 vol., l'Esprit des journalistes de Trévoux, 4 vol., les Réves d'un homme de bien, l'Histoire des papes, 2 vol., l'Albert moderne, 2 vol., Esprit des journalistes de Hollande

cens,

2 volumes.

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ALLEYN (ÉDOUARD), né à Londres, le 1er septembre 1566, fut un habile comédien sous le régne de la reine Élisabeth. On raconte que faisant le róle du diable dans une pièce de Shakespeare, le diable lui apparut, et qu'il en fut si effrayé, qu'il fit vœu de fonder un college, ce qu'il exécuta en fondant celui de Dulvich, dans la province de Surrey, qui lui coûta 10,000 livres sterling, et qui fut fini en 1607. Il est mort le 15 novembre 1626, et sa femme en 1623. Ils sont enterrés dans la chapelle du college. La profession de comédien valoit déjà mieux, dans ce siècle, qu'une profession nécessaire.

ALLIACO (PIERRE DE), Voy. AILLI. ALLIX (PIERRE), savant ministre protestant, natif d'Alençon, passa en Angleterre après la révocation de l'édit de Nantes, et fut chancelier de Windsor, ensuite trésorier de l'église de Sa lisbury, où il mourut en 1717, laissant quelques enfans. Les plus estimés de ses ouvrages sont : 1° Réflexions sur tous les livres de l'ancien et du nouveau Testament, Amsterdam, 1687 et 1689, 2 vol. in-8°; 2° Jugemens de l'ancienne église judaïque contre les Unitaires, 1699, in-8°, ce dernier ouvrage est en anglais; la traduction de Ratramme, du corps et du sang de J.-C., Rouen, 1672, in-12; De Messiæ du plici adventu, 1701, in-12. Alix pré

70 tend dans cet ouvrage que J.-C. doit revenir en 1730 ou 1736.

ALLOBROGES, anciens peuples de la Gaule; les Grecs les nommaient AlLobriges. Ils occupaient les pays situés entre l'Isara et le Rhodanus. Les Carthaginois, qui connaissaient leurcourage se lièrent avec eux et en reçurent des secours contre les Romains; ceux-ci, devenus vainqueurs des Carthaginois, tournèrent leurs armes contre les Allobroges et les détirent l'an 122 avant J.-C. Leur pays fut après cette guerre réuni à l'empire romain.

ALLOR, peintre florentin, mort en 1607, excella dans le portrait et dans l'histoire.

ALLUCIUS, prince des Celtibériens, en Espagne, que l'ancien Scipion l'Africain vainquit, deux cent dix ans avant J.-C. On amena alors à Scipion une fille d'une beauté extraordinaire, trouvée parmi les prisonniers. Scipion, apprenant qu'elle était fiancée au jeune Allucius, le fit venir avec son amante,. et l'ayant pris en particulier, il lui dit : On vous l'a gardée avec soin, afin qu'on put vous faire un présent digne de vous et de moi; toute la récompense que je vous demande, est que vous soyez ami de la république. Ce jeune prince, transporté de joie, prit la main de Scipion, et pria les dieux de récompenser une action si généreuse. Les parens de cette fille ayant forcé Scipion de prendre une somme d'argent pour sa rançon, ce général appela Allucius, et la lui donna encore, en disant Recevez cet argent de main comme une seconde dot dont je vous fais présent.

ma

ALMAGRO (DIEGO), capitaine espagnol qui accompagna Pizarre à la conquête du Pérou. Almagro s'empara de Cusco, pénétra jusqu'au Chili, et laissa partout des marques de sa cruauté et de sa valeur; s'étant brouillé avec Pizarre, il le fit assassiner. Vaca de Castro, vice-roi du Pérou, lui livra bataille, le fit prisonnier et décapiter en 1542, avec 40 de ses partisans.

ALMIAN (JACQUES), de Sens, célèbre docteur de Sorbonne, et professeur de théologie au collège de Navarre, fut choisi pour écrire en faveur de Louis XII, contre le pape Jules II, et pour défendre l'autorité des conciles

contre le cardinal Cajetan. Ce qu'il a écrit sur ce sujet se trouve dans Gerson et Goldast. Toutes ses œuvres sont imprimées à Paris, en 1517, in-fol. Il mourut en 1515.

ALMARIUS. Voyez AMALARIUS.

ALMANON ou Abdalla III, 7o calife Abasside, remporta plusieurs victoires sur les Grecs et s'illustra encore

plus par son amour pour les lettres; il fit traduire en arabe les meilleurs philosophes grecs et se forma une bibliothèque à grands frais ; il mourut en 833,

ALMANSOR, nom de trois fameux princes mahometans : le premier était roi de Cordoue, et mourut en 1002, après avoir pris Barcelone, et remporté de grands avantages sur les chrétiens. Le second, Joseph Almansor, était roi de Maroc, et fut défait par les chrétiens, en Espagne, l'an 1158 de J.-C. Enfin, le troisième, Jacob Almansor fils de Joseph, se rendit maitre de Maroc, de Fcz, de Trémécen et de Tunis, et gagna la fameuse bataille d'Alarcos en Castille. Le pape Innocent III lui adressa un bref en 1199 de J.-C., pour faciliter le rachat des esclaves

chrétiens.

ALMEIDA (FRANÇOIS), gentilhomme portugais, et le premier gouverneur des Indes orientales, où le roi Emmanuel l'envoya en 1505. Il se distingua par sa prudence, sa sagesse et sa bravoure dans cette expédition.

ALMELOVEEN (THÉODORE JANSSON D'), savant littérateur hollandais, mort à Amsterdam en 1742, après avoir été professeur en histoire, en langue grecque et en médecine, à Harderwick. Il a laissé plusieurs ouvrages curieux et estimés. Les principaux sont, 1° De vitiis Stephanorum, Amsterdam, 1683, in-12; 2° Onomasticon rerum inventarum, 1684, in-12; 3° Bibliotheca promissa et latens, 1692, in-12; 4° Amoenitates theologico philologica, 1694, in-8°; 5o, Piagiariorum syllabus; 6 Fasti consulares, Amsterdam, 1740, in-8°. Il ne faut pas le confondre avec Thomas Jansson d'Almeloveen, médecin, qui a donné la description des plantes du Malabar dans l'Hortus Malabaricus, Amsterdam, 1678 et suiv., 12 vol. in-fol., auxquels il faut joindre Flora Malabarica, 1696, in-fol.

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