페이지 이미지
PDF
ePub

G. CAM-mere, & Antoine Wood eft de ce

DEN.

fentiment; mais c'eft une chofe dont on n'apporte aucune preuve. L'envoi qu'il fit à M. Dupuy du fecond volume de fon hiftoire, pourroit à la verité faire naître quelque foupçon à cet égard, fi la crainte feule qu'elle ne fût alterée eût pû avoir part à cet envoi. Mais Camden pouvoit auffi apprehender qu'on ne la fupprimât entierement ou que quelqu'un ne s'en emparât après fa mort; ce qu'il voulut éviter en la mettant entre les mains de M. Dupuy, qui effectivement la donna au public après la mort de fon Auteur, en la faifant imprimer à Leyde.

9. Sentiment de Guillaume Camden fur la Cour Souveraine du Parlement. (en Anglois) Londres 1658. in-8°. Avec les fentimens de Jean Doderidge, d'Artus Agard, & de François Tate fur le même fujet.

10. G. Camdeni & Illuftrium Virorum ad G. Camdenum Epiftola ; cum Appendice varii argumenti. Accefferunt Annalium regni Regis Jacobi 1. Apparatus, & Commentarius de Antiquitate, dignitate officio Comi

is Marefcalli Anglia. Premittitur G. CAMG. Camdeni vita. Scriptore Thoma DEN. Smitho S. Th. D. Ecclefia Anglicane Presbytero. Londini 1691. in-4°. Les Lettres de Camden, qui fe trouvent dans ce Recueil, font en fi petit nombre, qu'à fon égard le titre du livre eft prefque honoraire; le plus grand nombre eft des Savans de fon temps, avec qui il étoit en relation, & qui le complimentoient fur fes Ouvrages. Il y en a fort peu qui renferment quelque point de litterature confiderable. Les Annales du Roy Jacques I. s'étendent depuis l'an 1603. qu'il monta fur le Thrône jufqu'en 1623. C'est une espece de Journal dans lequel Camden marquoit chaque jour ce qui arrivoit de confiderable en Angleterre ou ailleurs. Outre les Ouvrages marqués dans le titre de ce Recucil, on y trouve encore des Remarques de Camden fur l'hiftoire de M. de Thou, avec le Teftament de ce dernier. V. Sa vie par Thomas Smith à la tête de fes Lettres, & Gibfon devant la traduction Angloife de la defcription de l'Angleterre. Som

par

Edmond

DEN.

G. CAM-éloge par Degoré Whear. Antonit Wood Athena Oxonienfes tom. 1. p. 480. C'est ce que nous avons de plus exact fur Camden, & ce que j'ai fuivi préferablement à tout. Bayle, Dictionnaire.

[ocr errors][merged small]

A. SHER- A

LEY.

NTOINE Sherley naquit vers l'an 1565. à Wifton dans le Comté de Suffex en Angleterre, de Thomas Sherley Chevalier, & d'Anne Kempe.

Il fut reçu au commencement de l'année $79. à Hart-hall, ou l'Ecole du Cerf à Oxford, étant alors âgé de 14 ans; & après s'y être fait paffer Bachelier-ès-Arts, à la fin de l'année 1581. il fut élu Membre du Col lege de toutes les Ames, en qualité de parent du Fondateur, par fa Mere.

Mais il abandonna Univerfité avant que d'avoir reçu le degré de Maître-ès-Arts, & alla dans les Pays-Bas, où il eut quelque Commandement dans les Troupes Angloifes qui y étoient alors.

De retour en Angleterre, il s'em- A. SHERbarqua fur une flotte qui partoit LEY. pour l'Amerique. Ce voyage fe fit en 1596. & ne dura pas deux ans. Il eut cependant occafion d'y donner des marques de fa valeur dans les differentes expeditions que les Anglois firent durant cette course; & le Comte d'Effex, qui avoit conçu de l'eftime pour lui, lui confera d'abord après fon retour le titre de Chevalier.

La Reine Elizabeth l'envoya quel que temps après en Italie, pour foutenir les Ferrarois qui s'étoient foulevés contre le Pape. Mais ayant appris en chemin qu'ils avoient faic leur paix, il renvoya fes gens, & fe rendit à Venife avec Thomas Sherley fon frere, & quelques-uns de fes amis.

Il lui vint alors en penfée d'aller chercher fortune en Perfe, & d'y mener des Fondeurs d'Artillerie dont il favoit qu'on manquoit dans ce Pays.

Il partit donc de Venise en 1598. avec une fuite de quarante perfonnes. Après avoir fejourné deux mois

LEY.

'A. SHER-à Alep, où il fe faifoit paffer pour un Marchand, il en fortit le 2 Septembre 1598. & continuant fa route il arriva au commencement de Decembre à Casbin, où il falua le Roy de Perfe Cha-Abbas, qu'il fuivit à Hifpahan.

Il tâcha d'obtenir de ce Prince un Port, où les Anglois puffent fe retirer, hyverner, & commercer, comme ils en ont en plufieurs endroits des Indes: mais voyant qu'il ne vouloit point chagriner les Portugais, ce qui ne manqueroit pas d'arriver s'il lui accordoit fa deman, de, il s'en defifta.

[ocr errors]

D'un autre côté ayant remarqué qu'il étoit fort difpofé à faire la guerre aux Turcs, il n'oublia rien pour l'y animer, & lui fit efperer que les Princes Chrétiens le feconderoient, en les attaquant de leur côté.

Dans cette vûe le Roy de Perfe l'envoya en qualité d'Ambassadeur vers les Princes Chrétiens, avec des préfens pour chacun d'eux, & lui donna pour adjoint Huffein-Ali Begh.

Ils partirent au mois d'Avril 15924

« 이전계속 »