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J. MAL- celles qu'il traite, & comprend DONAT. beaucoup de chofes en peu de mots. Il s'arrête davantage aux queftions controverfées entre les Heretiques & les Catholiques, qu'à celles qui font problematiques entre les Theologiens Catholiques. Son ftile est fimple, facile, intelligible, fans être bas ni barbare.

6. Opera varia Theologica tribus Tomis comprehenfa, ex variis, tum Regis, tum doctiffimorum Virorum Bibliothecis maxima parte nunc primum in lucem edita. His accefferunt ejufdem Autoris Præfationes, Orationes & Epiftola. Parif. 1677. in-fol. Les trois tomes annoncés dans le titre ne font qu'un volume affez mince. Les deux premiers contiennent une nouvelle édition augmentée du Traité des Sacremens. Le troifiéme renferme des pieces Anecdotes, qui font les fui

vantes.

De libero Arbitrio,
De Gratia.

De Peccato originali.

De Providentia & Pradeftinatione. De Juftitia & Juftificatione. Maldonat fuit dans tous ces Traités les

Sentimens des Peres Grecs, & fem- J. MALble y prendre plaifir non feulement DONAT. à combattre les fentimens de S. Auguftin, mais encore à attaquer les explications que ce Pere a données à plusieurs passages de l'Ecriture comme s'il les avoit inventées pour réfuter plus facilement les Pelagiens.

Epiftola. Il y en a huit, qui roulent toutes fur des matieres favantes, & dont quelques-unes font d'une longueur à paffer pour de veritables Traités. La derniere de Collatione Sedanenfi cum Calvinianis avoit déja été imprimée à la fuite'du Commentaire fur les quatre grands Prophétes.

Prafationes & Orationes. Ce font quatre difcours qu'il avoit fait au commencement de fes Leçons, en 1570. 1571. & 1574.

Philippe du Bois, Docteur de Sorbonne, a eu beaucoup de part à l'édition de ces Ouvrages de Maldonat, & eft l'Auteur de l'Epître dedicatoire à l'Archevêque de Reims, comme on peut le voir dans fon Article tom. 16. de ces Memoires, p

J. MAL-157. Mais le principal éditeur eft M. Faure Docteur de Sorbonne, qui en obtint le Privilege de M. le Tellier, alors Chancelier de France.

DONAT.

7. Traité des Anges & des Demons, traduit en François, par François de la Borie, Chanoine & Archidiacre de Perigueux. Rouen 1616. in-12. Ce titre fait voir que Nicolas Antonio s'eft trompé, quand il a cru que Maldonat avoit écrit cet Ouvrage en François. Je ne crois pas qu'il ait jamais été imprimé en Latin. La Borie le traduifit fur les Cayers, qu'il avoit écrit en étudiant fous Maldonat. C'est J. Blancone Religieux du grand Couvent de l'Obfervance de Touloufe, qui ayant eu cette traduction de la Borie, prit foin de la faire imprimer, & de la lui dédier.

8. Summula Cafuum Confcientia, Lugduni 1604. in-12. Cet Ouvrage a été donné au public par Martin Codognat, Minime, comme tiré des Ecrits & conforme à la doctrine de Maldonat. Mais les Bibliothecaires des Jefuites le défavouent, comme indigne de ce grand homme, & comme rempli d'erreurs, qui l'ont

fait justement condamner.

J. MAL9. On trouve dans la 29. lettre DONAT. du 2e tome des Lettres choifies de M. Simon, un long & curieux extrait d'un Traité de Maldonat fur les Ceremonies en general & fur celles de la Meffe en particulier, que ce Savant avoit en manufcrit; & dans la 17 du premier tome un autre extrait d'un Traité manufcrit du même Maldonat fur la Trinité.

V. Allegambe & Sotel, Bibliotheca Scriptorum Societatis J. Nicolai Antonii Bibliotheca Hifpana. Du Pin, Bibliotheque des Auteurs Ecclefiaftiques. Richard Simon, Critique de la Bibliotheque de M. Du Pin, Hiftoire Critique du Nouveau Teftament, & Lettres. Les Eloges de M. de Thou & les Additions du Teiffier. Bayle, Dictionnaire. Son Eloge à la tête de fes Opera varia.

RODOLPHE AGRICOLA

R. AGRI-R

COLA.

ODOLPHE Agricola naquit vers l'an 1442. à Bafflen, Village à deux lieues de Groningue d'une famille obfcure & peu relevée, comme le témoigne Ubbo Emmius.

Ayant été envoyé dès fon enfance à l'école, il fit de fi grands progrès dans les Lettres, qu'il furpaffa en peu de temps, non feulement Ies Ecoliers de fon âge, mais encore ceux qui étoient beaucoup plus âgés que lui.

Ayant été jugé capable d'entrer dans une Academie, on l'envoya à Louvain, où il prit le degré de Maître-ès-Arts. Le temps qu'il demeura dans cette ville ne fut pas feulement employé à l'étude de la Philofophie & des Belles-Lettres, il en donna une partie à celle de la langue Françoife, qu'il apprit fort bien, de la Mufique foit vocale, foit inftrumentale, & de la Peinture.

Il fongea enfuite à voyager. Il vit

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