J. G. DE de quatre-cens livres, avec un reve. parfums. 1. Lettres. Paris 1624. in-8°. C'est 2. Le Prince. Paris 1636. in-4%. Les amis de Balzac avoient vanté par avance cet ouvrage comme un Chef-d'Oeuvre, qui feroit taire tous lés Critiques , & sur-tout ceux qui accusoient Balzac de n'être capable que d'écrire des Lettres. L'évenement ne répondit point à ces efpeTánces, ce livre në fit rien ni pour la reputation, ni pour la fortune de Balzac , & lui suscita des affaires du côté de la Sorbonne , qui cependant en ufa honnêtement à son égard; Car elle le fit avertir par ses amis des erreurs qui étoient repandues dans son livre: Sur quoi Balzac écrivit à la Faculté une lettre, dans la quelle il fit paroître beaucoup de foumillion à les avis', & promit de reformer ce que les Docteurs y avoient trouvé de reprehensible. La Faculté contente de sa soumillion · convint qu'en lui écrivant une let- J. G. de 3. Discours sur une Tragedie , in- J. G. De la lettre de M. de Balzac sur une Tree BALZAC. gedie de Heinfius, intitulée : Hero des infanticida. 1642. in-12. Il n'y mit pas son nom, ni celui de la vil. le, qui est Geneve 4. Discours Politique sur l'Etat des Provinces Unies. Leyde 1638. in-4°. Cet écrit, qui ne contient que dix pages , a été publié par Heinsius. S. Oeuvres diverses. Paris 1644. in-4° 6. Le Barbon, Paris 1648. in-8°. Cet ouvrage , qui' a été imprimé plusieurs fois , & que M. de Sallengre a inferé dans le second volume de fon Recueil fur Pierre de Montmanr , a été critiqué avec raison par le P. Boubours, qui dit que c'est un rafinement perpetuel, & qu'on n'y trouve gueres que des pensees alam biquées , qui n'ont nuile vraisemblance, ni nul fondement raisonnable. En effet la peinture , que Balzac y fait d'un Pedant, n'est gueres conforme à l'idée qu'on en a communement. 7. Carminum libri tres ; ejusdem Epistola Selecte. Paris 1650. in-4°. Le Latin de Balzac est assez pur ; mais il y a bien des Gallicismes. fera au superflu que la Cour lui eût J. G. DE fait acheter trop cher à fon gré, le BALZAC necessaire & l'honnête que fa Cam-pagne lui fournissoit. Tout ce qu'il obtint de la Cour fut une pension de deux mille livres à prendre sur l'Epargne, mais dont il fut rarement payé, & à laquelle on ajoura · les titres de Conseiller d'Etat , & d'Historiographe de France , qu'il ap. pelle de magnifiques bagatelles, & qu'il ne prit jamais , se contentant de celui de Conseiller du Roy en les Conseils. Peut-être aussi fa mauvaise santé faisoit-elle partie de fa Philosophie à cet égard, & contribuoit-elle à son indifference pour la recherche des honneurs. Il n'avoit pas trente ans, qu'il se plaignoit en fon: stile hyperbolique, qu'il étoit plus vieux que son pere, & aussi usé qu’un vaifseau , qui auroit fait trois fois le voyage des Indes. Il dit ailleurs, dans un Ouvrage qu'il composa peu avant sa mort, que si on pouvoit separer de sa vie, les jours que la douleur e la tristesse en avoient retranchés, il se trouveroit que depuis qu'il étoit ar J. G. De monde , il n'avoit pas veçu un an tout BALZAC. enrier: Dès l'an 1634. M. de Boisrobert lui ayant écrit que s'il deliroit d'être admis dans l'Academie Françoise , qui ne faifoit que de naîtrc, il pouvoit le témoigner à la Compagnic par ses lettres, & qu'il ne doutoit point qu'elle ne le lui accordâr vo. lontiers en consideration de son merite , Balzac lui écrivit sur ce fujet, & y fut reçu peu de temps après. On trouve dans les Registres qu'il y lut en 1636. quelques mordeaux d'un Ouvrage, qu'il appelloir alors le Ministre d'Etat, mais qui a paru depuis sous le titre d'Aristippe. Balzac fenrant la santé s'affoiblir , songea à se preparer à sa derniere heure; dans cette vûe , il se rétiroir de temps en temps chez les Capucins d'Angoulême , où il s'étoit fait bâtir deux Chambres. Il mourut le 1-8 Fevrier 1654. âgé de 60 ans. & fut enterré dans l'Ho. pital de Nôtre - Dame des Anges à Angoulême , comme il l'avoit ordonné fon Testament, dans lequel: |