:

T. den, qui s'étend depuis l'année 15897 BROWNE. jufqu'à la fm de 1602. & fa traduction a pour titre. Tomus alter & idem, où l'Hiftoire de la vie & du Regne de La fameuse Princeffe Elizabeth &c. Londres 1629. in-4°. Browne y a ajouté un Appendix, contenant des remarques fur plufieurs endroits, des Corrections de plufieurs erreurs, & des additions de quelques faits remarqua bles.

V. Athena Oxonienfes. tom. 2. p:

523.

FRANÇOIS

F. BER-FRA

HIER.

RANCOIS Bernier, furnommé le Mogol, à caufe de fes Voyages & de fon féjour en ce pays, naquit à Angers.

Après s'être fait recevoir Docteur en Medecine à Montpellier, il fe livra au penchant qu'il fe fentoit pour les Voyages.

Il partit de France en 1654. & alla d'abord dans la Terre Sainte, d'où il paffa en Egypte. Il demeura plus d'une année au Caire, où il fut at

taqué de la pefte, qui regnoit alors F. BER

dans cette ville.

Il alla enfuite s'embarquer à Suez, & fe rendit dans le Mogol, où il demeura douze ans à la Cour du Grand-Mogol, qu'il accompagna dans plufieurs de fes voyages, & qui le fit fon Medecin, pofte qu'il rem. plit pendant huit ans.

De retour en France en 1670. il donna l'histoire des Pays qu'il avoit vifités, & plufieurs autres Ouvrages, qui l'occuperent le reste de sa

vie.

Il fit eependant encore un voya ge en Angleterre en 1685 & mourut trois ans après à Paris le 22 Septembre 1688.

Catalogue de fes Ouvrages.

1. Hiftoire de la derniere revolu tion des Etats du Grand-Mogol. tom. 1. Paris 1670. in-12. pp. 268.

Evenemens particuliers, ou ce qui s'eft paffe de plus confiderable après la guerre, pendant cinq ans ou environ dans les Etats du Grand-Mogol. Avec une lettre (à M. Colbert) fur l'état de l'Hindouftan. Tome 2. Paris 1670. in-12. pp. 294.

NIER.

NIER.

F. BER- Suite des Memoires du Sieur Ber nier fur l'Empire du grand-Mogol. Tom. 3° 4°. Paris 1671. in-12. зе & C'eft proprement une defcription du Pays, contenue en plufieurs Lettres adreffées à differentes perfonnes.

1

Ces quatre volumes ont été réimprimés fous le titre general de Voyages de François Bernier, contenant La defcription des Etats du Grand-Mogol, de l'Hindouftan, du Royaume de Kachemire &c. Amfterdam 1699. Ø 1710. in-12. deux volumes. C'eft ce que nous avons de meilleur & de plus exact fur ces pays.

2. Abregé de la Philofophie de Gaffendi. Lyon 1678. in-1 2. huit vol. It. Seconde Edition revue & corrigée par l'Auteur. Lyon 1684. in-12. fept tames. Quoique Bernier combatte fouvent dans cet Abregé les fentimens de Defcartes, & qu'il fuive ordinairement ceux de Gaffendi il a cependant plufieurs opinions qui lui font particulieres, & qui font fort differentes de celles de l'un & de l'autre de ces Auteurs. D'ailleurs comme depuis la mort de Gaffendi, on avoir fait un grand nombre d'experiences.

Phyfiques, & beaucoup de belles F. BEAdécouvertes dans l'Aftronomie, Ber- NIER mier a jugé à propos de les inferer dans fon abregé, & d'ajouter ainsi quelque chofe à l'Auteur qu'il abregeoit.

3. Doutes de M. Bernier fur quel ques-uns des principaux Chapitres de fon Abregé de la Philofophie de Gaffendi. Paris 1682. in-12. It. dans la feconde édition de l'Ouvrage préce dent.

4. Memoire fur le Quietisme des Indes. Inferé dans l'Hiftoire des Onvrages des Savans du mois de Septembre 1688. p. 47.

5. Extrait de diverfes pieces envoyées pour Etreines par M. Bernier à Madame de la Sabliere. Inferé dans le Journal des Savans du 7° & du 14 Juin 1688. Toutes ces petites pieces font curieufes & intereffantes.

6. Favilla ridiculi Muris. Hoc eft Differtatiuncula ridicule defenfa à Joan. Baptifta Morino Aftrologo, adverfus expofitam à Petro Gaffendi Epicuri. Philofophiam, per Francifcum Bernerium. Parif. 1651. in-4°. Avec le livre de Lannoy de varia Ariftotelis Hh iiij

F. BER- Fortuna. On peut voir dans l'article de Jean B. Morin tom. 3. de ces Memoires p. 99. ce qui a donné occafion à cet Ouvrage.

NIER.

7. Traité du Libre & du Volontaire. Amfterdam 1685. in-12.

8. Arrêt donné en la grand Chambre du Parnaffe, en faveur des Maîtres-ès-Arts, Medecins & Profeffeurs de l'Univerfité de Stagire au pays des Chimeres, pour le Maintien de la Doctrine d' Ariftote. Broffette nous apprend dans fes notes fur Boileau l'origine de eet Arrêt, auquel M. Bernier eutbeaucoup de part. » L'Univerfité de Paris vouloit, dit-il, 'prefenter. Requête au Parlement, pour empêcher qu'on n'enseignât la Philofophie de Defcartes: On en parla même à M. le Premier Prefident » de Lamoignon, qui dit un jour à M. Defpreaux, en s'entretenant familierement avec lui, qu'il ne pourroit fe difpenfer de donner un Arrêt conforme à la Requête de » P'Univerfité. Sur cela M: Defpreau.c imagina cet Arrêt burlefque, & »le compofa avec le fecours de M. » Bernier & de M. Racine, qui four