so Grcffier de la Grand' Chambre, y nirent chacun leurs pensées. M. F. Ber» Dongois neveu de l'Auteur, & NIER > eut ausli beaucoup de part,fur tout » pour le stile & les termes de prati„ que qu'il entendoit mieux qu'eux. Quelque temps après M. Dongois wo donnant à signer à M. le Premier „ President ses expeditions, qu'il wo avoit laissé amasser exprès pendant » deux jours, y joignit l:Arrêt bur lesque , pour tâcher de surpren» dre ce Magistrat, & le lui faire signer avec les autres. Mais ce Ma gistrat s'en apperçut : & comme il » étoit extrémement doux & fami»lier avec ceux qu'il aimoit, il fit „ semblant de le jetter au nés de » M. Dongois, en lui difant : A d'au: so tres; voilà un tour de Despreaux, » Il le lut avec grand plaisir : il en » rit plusieurs fois avec l'Auteur ; & w.il convenoit que cet Arrêt l'avoid empêché d'en donner un serieux, » qui auroit apprêté à rire à tout le » monde. Il fut composé en 1674. & on le fit. imprimer en feuille volante. Il fut ensuite inséré en 1701: parmi les Oeuvres de Despre aux F. BER- On le trouve ausli dans le 4o tome ŅIER. du Menagiana p. 278. 9. Requeste à Nofseigneurs du Mont-Parnaffe. Dans le 4 come du Menagiana. p. 271. La Requête de l'Université sur la Philosophie d'Aristote n'ayant point paru, Bernier fir celle-ci sur le modele de l'Arrêt précedent. Cet Article eft tiré d'un Memoire Manuscrit. JE AN BERN I E R., J. BER AN Bernier né à Blois , s'étane fait recevoir Docteur en MedeciNIER. ne , s'adonna à la pratique de cette science. Il l'exerça pendant 22 ans dans sa patrie, après quoi il vint à Paris vers l'an 1674. croyant qu'elle lui feroit plus favorable dans cette ville qu'à Blois. Mais quoiqu'il eûr acquis le titre de Conseiller de Medecin ordinaire de Madame , Douai, riere d'Orleans , qui n'étoit peut-être qu'honoraire à fon égard, il demeura toujours dans un état de pauvreté. Sa mauvaise fortune lui inspira une humeur chagrine, & une envie J. Bere matur&. Il mourut le 18 May 1698. dans un âge assez avancé. Catalogue de fes Ouvrages. 1. Histoire de Blois , contenant les 2. Efais de Medecine, où il est I! BER 3. Anti-Menagiana , où l'on cherche judicieuses, o tont ce que l'affiche du 4: Reflexions, Pensées, et bons 5. Jugement ( nouvelles observations fur les Oeuvres Gréques , Latines, Toscanes; 6. Françoisés de Me. Fran. çois Rabelais D. Mioù le veritable Rabelais Reformé, avec la Carte du Chinonois pour l'intelligence de quelques endroits du Roman de cet Auteur. Pa. Tis 1697. in-12: pp: 503: On voit à la tête une longue Epître à M. Ozanne , Medecin de Chaudray , où Bera nier fait le mauvais plaisant. L'Ouvrage est rempli de Verbiage ; ce qu'il y a de meilleur sont les remary ques qu'on y trouve sur plusieurs V. La Bibliotheque Chartraine dis GABRIELIV, NO. Gabriello Faerno né à Crema- G. FAER Comme il étoit habile dans la langue Latine , il excella dans la correction des anciens Auteurs, qu'il {e fit un plaisir de collationner sur les meilleurs Manuscrits. Ghilini prétend qu'il étoit aussi savant dans la langue Gréque; mais Muret le contredit en cela , & soutient qu'il ignoroit absolument cette langue. Au reste on ne peut nier qu'il ne fût assez bon Poete, comme il paroît par les Poesies qui nous restent de |