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CHOISI E.

Francifci Vavafforis Liber de lu dicra Dictione. Parifiis, Cramoify, 1658. in 4°.

E Livre qui attaque nos Poëtes Burlesques, eft admirable dans fon genre, I & l'on ne peut raisonner

plus folidement ni plus ingenieuse1. Les Jefuites l'ap-¡ nage n'eftimoit pas tout pelloient la Chatte du P. Vavaffeur : il a été dix ans à le lécher & à le polir. Il l'entreprit à la follicitation du P. Petau, dont il étoit Seretaire & Lecteur. Me

ce que ce Pere dit contre le ftile burlesque. Les jugemens qu'il fait des Auteurs Grecs & Latins au nombre de cinquante font très-judicieux. B.

A

ment que fait cet illuftre Jefuite. Que dirai-je des graces & des beautés de fon ftile, de la fineffe de fa critique, & du jugement qu'il nous donne des plus celebres Auteurs de l'Antiquité? Certes le fçavant M. Grævius ne pouvoit loüer plus dignement cet ouvrage, qu'en l'appellant dans fes notes fur Héfiode, Librum omnibus gratiis veneribus conditum ; & fi l'éloquent M. de Balzac eût vêcu un peu davantage, il auroit loüé de toute fa force cet incomparable traité. Cet excellent Pere, qui eft mort depuis quelques années, 2 a fait d'autres livres, dont les titres fe trouvent au devant de fes Poëfies pofthumes publiées par le P.Lucas Jefuite. M. Grævius, que je viens d'alleguer, a fait l'éloge du P. Vavaffeur dans fes notes fur les Offices de Ciceron p. 109. en ces ter

I

1. Balzac a fait une Differtation contre le Bile burlefque adreffée au Pere Vavaffeur.

2. En 1681. le 14. Décembre. Ses œuvres ont été recueillies en 1709. à Amft. in fol.

mes: De Jocis vide inprimis Fr. Vavafforis viri doctiffimi, & quo elegantiorem vix noftra vidit atas, non ita pridem bonis omnibus extincti, politiffimum & eruditiffimum Librum de ludicra Dictione.

Joannis Dallai Tractatus de ufu Patrum. Geneva, 1655. in 4.

L

Es fentimens font affés partagés touchant cet ouvrage. Les Presbyteriens en font grand état ; & les Epifcopaux d'Angleterre ne l'eftiment gueres. Parlant autrefois de ce livre à un fçavant homme, (qui eft aujourd'hui de l'Ordre de ces derniers) il me dit qu'à fon avis c'étoit le moindre des ouvrages de M.Daillé,& qu'il s'étonnoit qu'ayant une lecture des Peres affés confidérable, il fe fût fervi de cette lecture là, pour obfcurcir le mérite de l'ancienne Eglife. M. Scrivener, Théo

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