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que fa Préface, qui merite d'être confiderée avec foin, à laquelle je me fuis arrêté avec plaifir. Nous parlerons donc une autre fois de la Vie d'Agricola. Ce M. Hobier a auffi traduit en François un Traité de Tertullien de la Patience, & un autre de l'Oraison.

Avifo piacevole dato alla bella Italia. 1586. in 4.

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E Livre (qui a été refuté par Bellarmin) eft une Censure de la Cour de Rome; mais dont le stile eft fi beau, que les Italiens même l'ont admiré. 1 L'Auteur eft un François nommé François Perrot, qui, au rapport de M. de Thou dans fon Hiftoire, fur l'année 1585.2 accom

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1. C'eft un Ecrit qui, par les manieres de penfer, ni même par le ftile, ne mérite point du tout l'éloge qu'en a fait Colomies dans la Bibliotheque choifie.

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pagna en fa jeunesse Gabriel Aramont, Ambaffadeur de fa Majefté vers Solyman. Depuis, étant venu en Italie, il y fit des habitudes confiderables. Il y connut, entr'autres grands Hommes, le Pere Paul, Théologien de la Republique de Venife, à qui il voua une fi grande affection, qu'il la lui continua jufques à la mort. Les Italiens de leur côté en faifoient une eftime particuliere le traitant ordinairement de vrai Ifraëlite, à caufe de fa candeur & de fa debonnaireté. Nous avons auffi de ce M. Perrot une Traduction Italienne de la Verité de la Religion Chrétienne de M. du Pleffis - Mornay, imprimée à Saumur l'an 1612. Parmi nos François, Louis des Mafures dans fes Poëmes Latins, Hubert Languet dans fes Lettres à Philippe

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Sidney, & M. de Liques dans la Vie de M. du Pleffis, parlent de lui avec éloge.

Petri Picherelli Opufcula Theologica. Lugd. Bat. 1629. in 12.

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Es divers Ouvrages de Picherel fur l'Ecriture Sainte nous n'avons vu jufqu'ici que ces Opufcules, qui ont été recueillis & publiez par André Rivet, Théologien de Leyde, comme il le découvre en un endroit de fon Commentaire fur l'Exode. Mais il vaudroit presque autant que nous ne les euffions point, que de les avoir dans l'état qu'il les a donnez; je veux dire dé fectueux prefque par tout, comme le juftifie authentiquement l'exemplaire que je me fouviens d'avoir veu chez M. Voffius, dans lequel toutes les lacunes font remplies de la main de feu M. Grotius. Touchant

les éloges donnez à Picherel, le Lecteur peut confulter ma France Orientale,

Hugonis Grotii commentarius de Imperio Summarum Poteftatum circa Sacra. Parif. 1648. in 8.

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E Livre a été composé plus de Frente ans avant que d'être imprimé. M. Grotius étant en Angleterre l'an 1613. le communiqua à un des plus fçavans Evêques du pays, nommé Lancelot Andrews, qui l'ayant retenu long temps, le lui renvoya enfuite; lui confeillant, auffi bien que Jean Overall Evêque de Norwic, de le corriger en quelques endroits, qui apparemment touchoient l'Eglife Anglicane. Depuis, M. Grotius le garda toûjours fans le publier. Après la mort, Adrien Vlacq, Imprimeur de la Haye, en ayant recouvré une copie, apoftil

lée de la-main de M. Blondel, il la fit imprimer à Paris. Ce que femble n'avoir pas fçu M. Scrivener, qui à la page 89. de fon Apologie pour l'Eglife Anglicane, traite de Nugator, l'Auteur de ces Apoftilles. Le fçavant Gerard Voffius fouhaitant dès l'an 1625. de voir ce livre imprimé, voici ce que M. Grotius lui répondit de Paris, où il étoit alors, dans une Lettre dont je garde l'original: Non eftè re mea ut in Galliis edatur noftra Scriptio pro Summarum Poteftatum Jure. circa Sacra: quam quidam amici edi hîc vellent, deletis omnibus locis qui è Scriptis Proteftantium citantur; quod mihi non placet. Ce même Traité a été depuis réimprimé à la Haye, & enfuite inferé dans le Corps des Ouvrages Théologiques de M. Grotius, imprimés à Amfterdam chez Blaeu. Selden au premier livre de Synedriis. Ebræorum p. 426. & fuiv. appelle ce Traité perquam egregium, & M. Sarrau dans fes Lettres p. 171. illuftre do

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