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le Stephanus Geographe eft le même que le Stephanus Grammairien, cité Ifaac Tzetzes fur Lycophron p. 10. de l'édition de Geneve, & par M. Pearfon, Théologien Anglois, dans fa docte Préface contre S. Jerôme pour la Verfion des Septante.

Mich. Hofpitalii Sermones feu Epiftola. Parif. Patiffon. 1585. in fol.

C

'Eft là la meilleure édition des Poëmes Latins du Chancelier de l'Hofpital, qui ont été recueillis & publiez par le foin de Meffieurs de Pybrac, de Thou, & de Ste. Marthe. Ceux de Geneve en firent l'an 1592. une autre édition, mais en petit volume, & beaucoup moins belle que celle de Paris. Dans l'une & dans l'autre de ces éditions, ne se trouvent point deux Poëmes du Chancelier de l'Hospital, dont l'un

a pour titre Roma, & l'autre Philautia. Ces deux Poëmes fe voyent dans un Recueil de Poëfies Latines, imprimé l'an 1590. L'on ne trouve point non plus dans ces deux éditions l'Epitaphe de Petrus Montaureus entiere. 2 Monfieur de Thou dans les Thuana en dira la raison à ceux qui

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1. J'ai trois Poëmes | fies une Lettre Latine à de ce fçavant Chance- Pie IV. qu'il envoye par lier qui n'ont pas en- M. Amyot Evêq. d'Aucore été imprimés; le xerre dans laquelle il 1. a pour titre de poftre- fe plaint des mauvais ma Gallorum in Italiam offices qu'on lui a renduce Guifio profectione, de dus auprès de Sa Sain148. vers, les Papes n'y teté, à laquelle il rend font pas bien traitez: les raifon de la conduite : deux autres traitent de elle est du mois d'Août la S. Barthelemy & des 1562. B. mours de Charles IX. le 1.

de 75. vers, le 2. de 60. qui n'eft pas achevé. J'ai outre ces Poë

Mufa, vefter honos,

2. C'eft-à-dire qu'il y manque un vers, l'Epitaphe commence :

gentis gloria noftra

Conceffit fatis, patria Montaureus exul.

Après ces deux vers ily Pybrac fit ôter:
1
avoit celui-ci que M. de

Exul ob affertum vera pietatis honorem.

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voudront l'apprendre. Outre ces Poëmes, il femble qu'il y en avoit encore d'autres qui n'étoient pas imprimez Le public, dit Jacques Gillot écrivant à Scaliger le 9. Janvier 1602. ne fe reffentira point des Sermons ou Epiftres de feuM. le Chancelier de l'Hofpital, que feu fon frere (Pierre Pithou frere de François) a recouvré miraculeufement chez un paffementier, écrites de la main du deffunt, qui fervoient à ce passementier à enveloper les paffemens qu'il vendoit, & fi cela n'eft pas à lui, (c'eft à-dire à Fr. Pithou) nous ne le pouvons avoir. De plus, voici ce que dit M. Sarrau dans une Lettre à M. Pithou, defcendant de ces Meffieurs Pithou, écrite de Paris l'an 1644. Voluifti ut te monerem de Picherelli Cofmopoa Hofpitalii Carminibus, huc proximis Martinalibus tecum (M. Pithou étoit alors à Troyes en Champagne) afferendis. Ecce aurem vello, rogoque ut ea feponere velis nec diutius iftas opes orbi

literario invideas. Ut enim cum nominis tui gloria edantur, fi per te liceat, efficiam lubentiffimè. Il ne fera pas hors de propos d'ajoûter ici le Teftament de ce grand Chancelier, corrigé fur trois copies, avec quelques diverfes Leçons & quelques Notes à la marge.

Teftament de Michel de l'Hofpital, Chancelier de France.

J

I

'Ai toûjours été en doute de mon âge, parce que mes amis difoient en avoir oui tenir divers propos à mon Pere 2 en diverfes fortes, lequel maintenant difoit que j'étois né devant la guerre émûë contre les Genois, tantôt maintenoit que j'avois pris naiffance lorfqu'elle fut mise à fin par le feu Roi Louis XII.

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à laquelle mon Pere fe trouva fervant de Medecin à Charles Duc de Bourbon, duquel alors ledit Charles fe fervoit & s'eft fervi puis après plus de Confeiller que de Medecin, & n'avoit affaire de fi grande importance qu'il ne la communiquât à mon Pere, & ne la paffàt par fon avis. Car long-temps après que Charles de Bourbon étant chaffé de France par envie, & privé de tous fes biens, fe fut retiré vers Charles d'Auftriche Empereur, mon Pere le fuivit ayant laiflé tous fes enfans, tant fils que filles, ne les pouvant mener avec foi à cause de leur bas âge, & pour la crainte qu'il en avoit. Moi, qui étois pour lors aux études à Touloufe, âgé de dix-huit ans, fus enlevé par foupçon, & enfermé aux prifons publiques, jufqu'à ce qu'on m'eut relâché & fait fortir par mandement exprès du Roi, pource qu'on

1. Il étoit fils de Gil- Claire de Gonzague, bert de Bourbon & de l

G

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