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PAUL

teritez continuelles, il tomba dans une langueur qui devint en peu de SEGNERI temps mortelle. Il mourut le 9 Decembre 1694 âgé de 70. ans, dans la Maifon du Novitiat, où il étoit entré cinquante-fix ans auparavant. Ses Ouvrages font

1o. Il Parocho inftruito. In Firenze in Parma 1692. in-12. Cet ouvrage a été traduit en-François par le P. Buffier Jefuite & imprimé fous le titre de la Pratique des Devoirs des Curez. Lyon 1701. in-12.

2°- La Manna dell' Anima,o vero Efercizio di attendere all' Oratione. In Venetia 1693. in-12. 3 vol. Cet ouvrage qui a été imprimé plufieurs fois, a été traduit en François fousle titre de Meditations fur des Paffages choifis de l'Ecriture Sainte pour tous les jours de l'année. Paris 1713. in-8°. f. tom.

30. Le Quietifte ou les illufions de la: Nouvelle Oraifon de Quietude. Paris: 1687. in-12. C'eft une Traduction de l'Italien du P. Segneri.

4°. Traité de l'Accord de l'Action; du Repos dans la Priere. Cet Oavrage que le P. Segneri a fait encore:

P'AL contre les Quietiftes, a paru en ItaSEGNERI. lien à Venise en 1680. & en Latin de la Traduction du P. Maximilien Raffler Jefuite à Munich en 1706.

VINCENT

CAIA.

5°. Il Penitente inftruito. In Venetia 1691. in-12.

6° Incredulo fenza fcuza. In Firenze 1690. in-80.

7°. Panegirici Sacri. In Venetia 1692. in-12.

gcs

Il a fait encore quelques Ouvramoins confiderables.

V. fa vie à la tête de la Traduction Françoife de fon Livre intitulé Manna dell' Anima, & l'Abregé de fa vie compofé en Latin par le P. Maximilien Raffler Jefuite, & imprimé à Aufbourg en 1707. in-4o.

VINCENT DEFILICA IA.

V

INCENT DE FILICAIA DE FILI- naquit à Florence le 30 Dec. 1642. d'une Famille noble. Après les premieres études, on l'envoya à Pife. où il paffas ans à apprendrela Philofophie,la Théologie & la Jurifpruden cc,& à s'xercer dans la Pcefie Latine

&

!

& Italienne. On ne l'avoit envoyé VINCENT dans cette Ville que pour étudier en DE FILIDroit; mais fon amour pour les CA1 A. Sciences ne lui avoit pas permis de fe contenir dans des bornes fi étroites; au bout de ce temps il fut receu Docteur en Droit, & retourna dans fa Patrie, où après plufieurs années paffées dans un repos litteraire, & lans autre occupation que la Poëfie, le Grand Duc le fit Senateur. Aprèsla levée du Siége de Vienne par les Turcs, il fit un Poëme à la loüange des Generaux qui y avoient contribué. Le Grand Duc en fut fi charmé, -qu'il crut devoit l'envoyer à ceux dont les actions y étoient celebrées fi dignement.

Il fit auffi fur l'Abdication de la Reine de Suede un Poëme qui lui attira de grandes liberalitez de cette Princeffe, doublement loüable en ce qu'elle foulageoit l'indigence d'un homme que fes grands talens ne rendoient pas plus riche,& qui avoit de la peine à faire fubfifter fa famille, & en ce qu'elle voulut qu'on ignorât entierement fa generofité, qui en effet n'a été connue qu'après la mort, Kk

VINCENT & revelée au public par celui qui en DE FILI-eftoit l'objet dans une Ode Latine, qu'il compofa à fa loüange.

CAIA.

Il eft mort à Florence le 27 Septembre 1707, âgé de 65 ans. Il eftoit de l'Academie de la Crufca, & de celle des Arcadiens ; fes Poëfies ; font très-eftimées pour leur délicateffe & leur politefc. Son fils Scipion de Filicaia a donné une Edition complette de fes Poëfies Italiennes, qu'il avoit lui-même commencé à faire imprimer un peu avant fa

mort.

Poëfie Tofcane di Vincenzo da Filicaia Senatore Fiorentino, è Aca-. demico della Crufca. In Xirenze 1707. in-4°. On les a réimprimées enfuite à Boulogne.

V. fa Vie dans le Vite degli Areadi, par Crefcembeni tom. 2. & Negri Hiftoria de Fiorentini Scrit·

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OLIGER JACOBÆUS.

LIGER JACOBÆUS OLIGER

Onaquit à Arbufen dans le Jus. JACOBEus

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land le 6. Juillet 16 50, d'une famille
très illuftre. Son bifayeul paternel
Jacques Jacobaus eftoit Evêque de
Fiunen Matthias Facobaus fils de
Jacques fut premier Medecin de
Chriftierne IV. Roi de Dannemarc
& Jacques fils de Matthias & pere
d'Oliger, dont il eft queftion, eftoit
Evêque d'Arbufen. Il eut tout le
foin poffible de la premiere éducation
de fon fils; mais la mort l'ayant ens
levé en 1661, fa veuve, fille du fa-
meux Gafpar Bartholin, envoya le
jeune Jacobaus à Coppenhague, où
après avoir pris les degrez ordinaires
de cette Univerfité, il fortit de fa
Patrie pour vifiter les principales
Cours de l'Europe; dans ce deffein
il parcourut la France, l'Italie, l'Al-
lemagne, la Hongrie,l'Angleterre,&
les Pays Bas. Il trouva dans ces voya
ges ce qu'il y cherchoit uniquement;
c'eft-à-dire des moyens de fe perfe

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