La vie de Marianne, ou Les avantures de Madame La Comtesse de ***.Chez Prault, Pere, quay de Gêvres, au Paradis., 1736 - 12ÆäÀÌÁö |
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55 ÆäÀÌÁö
... donnoit des leçons pour parvenir , difoit - elle : enfuite elle me contoit l'état de fes parens , leurs fa- cultés , leur caractere , ce qu'ils lui avoient donné pour fes dernieres étrennes . Après venoit un Amant qu'elle avoit , qui ...
... donnoit des leçons pour parvenir , difoit - elle : enfuite elle me contoit l'état de fes parens , leurs fa- cultés , leur caractere , ce qu'ils lui avoient donné pour fes dernieres étrennes . Après venoit un Amant qu'elle avoit , qui ...
58 ÆäÀÌÁö
... donnoit . Eh ! me dit - il , ma chere Marianne , laiffons là les révérences , & montrez - moi que vous êtes contente . Combien m'allez- vous faluer de fois pour un habit que je vais vous acheter , voyons ? Je ne fis pas , ce me femble ...
... donnoit . Eh ! me dit - il , ma chere Marianne , laiffons là les révérences , & montrez - moi que vous êtes contente . Combien m'allez- vous faluer de fois pour un habit que je vais vous acheter , voyons ? Je ne fis pas , ce me femble ...
67 ÆäÀÌÁö
... vouloir m'écouter il alla fon train . Je vous avoue que je me trouvois bien embarraffée , car je voyois qu'il étoit fûr qu'il m'aimoit , qu'il ne me donnoit qu'à Fij DE MARIANNE . 67 de fon caractere, & d'aller ailleurs. ...
... vouloir m'écouter il alla fon train . Je vous avoue que je me trouvois bien embarraffée , car je voyois qu'il étoit fûr qu'il m'aimoit , qu'il ne me donnoit qu'à Fij DE MARIANNE . 67 de fon caractere, & d'aller ailleurs. ...
68 ÆäÀÌÁö
... donnoit qu'à cause de cela ; qu'il ef- peroit me gagner par - là , & qu'en pre- nant ce qu'il me donnoit , moi je ren- dois fes efperances affez bien fondées . Je confultois donc en moi - même ce que j'avois à faire ; & à prefent que j ...
... donnoit qu'à cause de cela ; qu'il ef- peroit me gagner par - là , & qu'en pre- nant ce qu'il me donnoit , moi je ren- dois fes efperances affez bien fondées . Je confultois donc en moi - même ce que j'avois à faire ; & à prefent que j ...
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... donnoit , que de me croire humiliée des les recevoir . Oh , pour cela , Mademoifelle Marianne , me dit- elle à fon tour d'un air un peu jaloux , il faut que vous foyiez née coëffée ! Au contraire , lui répondis - je , je fuis née très ...
... donnoit , que de me croire humiliée des les recevoir . Oh , pour cela , Mademoifelle Marianne , me dit- elle à fon tour d'un air un peu jaloux , il faut que vous foyiez née coëffée ! Au contraire , lui répondis - je , je fuis née très ...
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affez affure aife aime ainfi amour auffi auroit avanture avez avois avoit befoin bienfaictrice c'eft c'eſt c'étoit caroffe caufe cauſe chere chofe c©«ur confolation Dame déja Dieu difcours difoit dire dis-je dit-il efprit eft vrai eft-ce enfuite eſt êtes étoit faifoit falloit fans fçai fçait fçaurois fçavez fçavoir fecours femble femme fentiment fera feroit fervi feulement fien fieur fille fituation foin foit fonge font fouvent fuis fuivant fur moi graces Hiftoire homme j'ai j'aurois j'avois j'en j'étois l'efprit là-deffus laiffer linge m'avoit m'en Madame de Miran Madame Dorfin Madame Dutour Mademoiſelle maniere Marianne Marivaux ment mife Monfieur de Climal n'eft n'en n'eſt n'y avoit paffe parler penfer perfonne phyfionomie plaifir pleurs pourtant pouvoit prefent prefque puifque queftion raifon refpect refte répon répondis-je rien tems tendreffe Toinon Valville venoit verité veux vifage voilà voulois voyois vûë
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93 ÆäÀÌÁö - Gens renans nos Cours de Parlement , Maîtres des Requêtes ordinaires de notre Hôtel, Grand Confèil, Prévôt de Paris, Baillifs,
2 ÆäÀÌÁö - plufieurs cahiers contenant l'Hiftoire qu'on va lire, & le tout d'une écriture de femme. On me l'apporta, je le lus avec deux de mes amis qui étoient chez moi, & qui depuis ce jour-là, n'ont cefle de me dire qu'il falloit le faire imprimer : je le veux bien d'autant plus que cette Hiftoire
35 ÆäÀÌÁö - l'aurai pas > je vois bien que vous la garderez pour vous. Oui, c'eft ma fille plus que jamais ,.répondit ma bienfaitrice, avec un attendriflement qui ne lui permit de dire que ce peu de mots» & fur le champ elle me tendit une troifiéme fois la main que je pris alors du mieux que je
80 ÆäÀÌÁö - Diantre ! il n'ya rien de tel que d'être orpheline. Et la pauvre fille, ce n'étoit prefque que pour figurer dans l'avanture qu'elle difoit cela, & toute fage qu'elle étoit, quiconque lui en eût donné autant, l'auroit rendue ftupide de reconnoiflance. Laiffez cela, Toinon, lui dit Madame Dutour ; je voudrois bien voir que cela vous
21 ÆäÀÌÁö - vaillant. Le deftin ne tarda pas à me les annoncer, car dans la vie d'une femme comme moi, il faut bien. parler du deftin. Le parent que nous allions trouver étoit mort quand nous arrivâmes, il y avoir, dit-on, vingt-quatre heures qu'il étoit expiré.