La vie de Marianne, ou Les avantures de Madame La Comtesse de ***.Chez Prault, Pere, quay de Gêvres, au Paradis., 1736 - 12ÆäÀÌÁö |
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15 ÆäÀÌÁö
... j'aurois été fort à plaindre fans la tendresse le Curé & fa foeur prirent pour moi . Cette f©«ur m'éleva comme fi j'a- vois été fon enfant . Je vous ai déja dit que fon frere & elle étoient de très - bonne famille , on difoit qu'ils ...
... j'aurois été fort à plaindre fans la tendresse le Curé & fa foeur prirent pour moi . Cette f©«ur m'éleva comme fi j'a- vois été fon enfant . Je vous ai déja dit que fon frere & elle étoient de très - bonne famille , on difoit qu'ils ...
56 ÆäÀÌÁö
... j'efpere que je m'y ferai . J'aurois , répondit - il , gran- de envie que vous fuffiez contente ; car je vous aime.de tout mon c©«ur , yous m'avez plû tout d'un coup , & preu- je vous en donnerai toutes les ves que je 56 LA VIE.
... j'efpere que je m'y ferai . J'aurois , répondit - il , gran- de envie que vous fuffiez contente ; car je vous aime.de tout mon c©«ur , yous m'avez plû tout d'un coup , & preu- je vous en donnerai toutes les ves que je 56 LA VIE.
65 ÆäÀÌÁö
... j'a- vois été bien convaincuë qu'il avoit de l'amour pour moi ; car j'aurois eu un dégoût , ce me femble , invincible à profiter de fa foibleffe , furtout ne la I. Partie . F partageant pas ; car quand on la par- tage , DE MARIANNE . 65.
... j'a- vois été bien convaincuë qu'il avoit de l'amour pour moi ; car j'aurois eu un dégoût , ce me femble , invincible à profiter de fa foibleffe , furtout ne la I. Partie . F partageant pas ; car quand on la par- tage , DE MARIANNE . 65.
69 ÆäÀÌÁö
... j'aurois rougi du plaifir qu'il me faifoit , & j'étois bien aife ap- paramment que ce plaifir fît fon effet fans qu'il y eût de ma faute : foupleffe admirable pour être innocent d'une fottife qu'on a envie de faire . Après cela , me dis ...
... j'aurois rougi du plaifir qu'il me faifoit , & j'étois bien aife ap- paramment que ce plaifir fît fon effet fans qu'il y eût de ma faute : foupleffe admirable pour être innocent d'une fottife qu'on a envie de faire . Après cela , me dis ...
70 ÆäÀÌÁö
... ne verrois rien . Les har- des n'étoient pas encore en lieu de fû- reté , & fi je m'étois fcandalifée trop tôt , j'aurois peut - être tout perdu . Les paffions de l'efpece de celles de M.de Climal font naturellement 70 LA VIE.
... ne verrois rien . Les har- des n'étoient pas encore en lieu de fû- reté , & fi je m'étois fcandalifée trop tôt , j'aurois peut - être tout perdu . Les paffions de l'efpece de celles de M.de Climal font naturellement 70 LA VIE.
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affez affure aife aime ainfi amour auffi auroit avanture avez avois avoit befoin bienfaictrice c'eft c'eſt c'étoit caroffe caufe cauſe chere chofe c©«ur confolation Dame déja Dieu difcours difoit dire dis-je dit-il efprit eft vrai eft-ce enfuite eſt êtes étoit faifoit falloit fans fçai fçait fçaurois fçavez fçavoir fecours femble femme fentiment fera feroit fervi feulement fien fieur fille fituation foin foit fonge font fouvent fuis fuivant fur moi graces Hiftoire homme j'ai j'aurois j'avois j'en j'étois l'efprit là-deffus laiffer linge m'avoit m'en Madame de Miran Madame Dorfin Madame Dutour Mademoiſelle maniere Marianne Marivaux ment mife Monfieur de Climal n'eft n'en n'eſt n'y avoit paffe parler penfer perfonne phyfionomie plaifir pleurs pourtant pouvoit prefent prefque puifque queftion raifon refpect refte répon répondis-je rien tems tendreffe Toinon Valville venoit verité veux vifage voilà voulois voyois vûë
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93 ÆäÀÌÁö - Gens renans nos Cours de Parlement , Maîtres des Requêtes ordinaires de notre Hôtel, Grand Confèil, Prévôt de Paris, Baillifs,
2 ÆäÀÌÁö - plufieurs cahiers contenant l'Hiftoire qu'on va lire, & le tout d'une écriture de femme. On me l'apporta, je le lus avec deux de mes amis qui étoient chez moi, & qui depuis ce jour-là, n'ont cefle de me dire qu'il falloit le faire imprimer : je le veux bien d'autant plus que cette Hiftoire
35 ÆäÀÌÁö - l'aurai pas > je vois bien que vous la garderez pour vous. Oui, c'eft ma fille plus que jamais ,.répondit ma bienfaitrice, avec un attendriflement qui ne lui permit de dire que ce peu de mots» & fur le champ elle me tendit une troifiéme fois la main que je pris alors du mieux que je
80 ÆäÀÌÁö - Diantre ! il n'ya rien de tel que d'être orpheline. Et la pauvre fille, ce n'étoit prefque que pour figurer dans l'avanture qu'elle difoit cela, & toute fage qu'elle étoit, quiconque lui en eût donné autant, l'auroit rendue ftupide de reconnoiflance. Laiffez cela, Toinon, lui dit Madame Dutour ; je voudrois bien voir que cela vous
21 ÆäÀÌÁö - vaillant. Le deftin ne tarda pas à me les annoncer, car dans la vie d'une femme comme moi, il faut bien. parler du deftin. Le parent que nous allions trouver étoit mort quand nous arrivâmes, il y avoir, dit-on, vingt-quatre heures qu'il étoit expiré.