Chefs-d'©«uvre des auteurs comiques ...

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Firmin Didot Frères, 1846

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56 ÆäÀÌÁö - M'apporter tristement leurs plaintes réciproques; Me conter leurs chagrins, dont je rirai bien fort; Et m'appeler en tiers pour maudire leur sort : Je les attends, sur-tout cet orgueilleux Clitandre, Qui veut me corriger, dit-il, qui veut m'apprendre A devenir aimable. Ah ! mon oncle , tout doux. Oui, je le deviendrai... pour un autre que vous. Vous verrez clair alors dans votre ame inquiète; Et , pour v otre tourment , je veux être parfaite.
56 ÆäÀÌÁö - Ces mouvemens opposés que j'ignore... Mais elle s'attendrit... ROXELANE. Je pleure de pitié. Vous me touchez , et je vois avec peine Un superbe empereur qui s'est humilié ; Qui d'une esclave a fait sa souveraine, Sans pouvoir à son sort être jamais lié. SOLIMAN. Eh ! qui m'en empêche? ROXELANE, avec sentiment. Moi-même. Vous méritez que l'on vous aime; Mais je vous plains d'être Sultan. A vous parler sans flatterie, J'eus des amans dans ma patrie Qui ne valoient pas Soliman.
62 ÆäÀÌÁö - Non, marquis; la prudence Interdit à madame ici la concurrence : Elle ne voudra point, par un bruyant débat, Me préparer l'honneur d'un triomphe d'éclat.
18 ÆäÀÌÁö - Oh ca, je vous demande pardon, madame; mais je ne puis m'arrêter : mes chevaux sont mis , et il faut que je parte à l'instant. LA COMTESSE. Quoi! sans s'asseoir... ! nous quitter si vite... ! Mais j'en suis furieuse. , CIDALISE. Vous aurez la bonté de m'excuser; mais... LA COMTESSE.
15 ÆäÀÌÁö - J'extravague en effet ; car je veux qu'une femme S'ait pas l'ambition... de plaire... au monde entier. ANGÉLIQUE. Voilà comme un jaloux sait se justifier. Ah! dût-il m'en coûter l'effort^e pins pénible, Je dois pour vous , monsieur, cesser d'être sensible? A votre folle humeur il faut m'assujettir. Je ne puis ni marcher, ni m'asseoir, ni sortir, Ni parler, ni me taire. On me donne une lettre C'est celle d'un rival qu'on vient de me remettre. Je danse avec quelqu'un; vous rêvez tristement....
12 ÆäÀÌÁö - S'abreuver de scandale et vivre de critique , Et , sans frein , sans pudeur, déchirer de leurs traits Celles dont ils n'ont pu profaner les attraits; Laissons cette vermine orgueilleuse et sans âme Se parer des débris de l'honneur d'une femme : Le bruit est pour le fat , la plainte pour le sot ; L'honnête homme trompé s'éloigne , et ne dit mot.
7 ÆäÀÌÁö - J'ai toujours remarqué que la grande folie, Que le goût dominant de ma chère Julie , Est moins de captiver ceux qui l'aiment par choix, Que d'asservir les c©«urs soumis a d'autres lois. Un amant , quel qu'il soit , la trouvera rebelle : Mais, qu'il en aime une autre, il devient digne d'elle; Et pour se l'attacher, il n'est feintes , détours , Ruses , dont son orgueil n'emprunte le secours. Elle attaque, on résiste; elle presse, on lui cède; Mais un est-il soumis , un autre lui succède. Pour...
17 ÆäÀÌÁö - ... c'est là , c'est du sein de son château qu'un bon gentilhomme voit se fertiliser sous ses yeux la terre qu'il a souvent aidé à défricher lui-même. Les arbres qu'il a plantés s'élèvent sous sa vue , sa joie s'accroît avec eux.
6 ÆäÀÌÁö - Marquis voudroit bien nous paroître, elle sait apprécier son mérite , et s'apperçoit aussi - bien que moi tous les jours que l'histoire de ses valets , le prix de ses chevaux , le dessin de sa voiture , quelques saillies , de la mauvaise foi , de l'impertinence et des dettes; voilà de cet homme si merveilleux quels sont, en quatre mots, la conversation, les vertus et les vices.
8 ÆäÀÌÁö - L'abus de tant d'appas tous deux nous inquiète; Mais qu'elle aime une -fois , et la voilà parfaite : Un véritable amour, au sein de la vertu , Va fixer pour jamais son c©«ur trop combattu.

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