페이지 이미지
PDF
ePub
[blocks in formation]

A pensée feule eft effentelle à l'efprit. Sentir

Livelle a

& imaginer n'en font que des mo-
difications. Nous ne connoiffons pass
toutes les modifications dont noftre
ame eft capable. Elles font differen
tes de noftre connoiffance, & de
nôtre amour,
même elles n'en

font pas toujours des fuites. Chap. II. L'esprit étant borné ne peut comprendre ce qui tient de l'infini Sa limitation eft l'origine de beau coup d'erreurs. Et principalemeng

17

des herefies. Qu'il faut foumettre l'efprit à la foi. Chap. III. Les Philofophes se dissipent L'efprit en s'appliquant à des fujets qui renferment trop de rapports, & qui dépendent de trop de chofes fans garder aucun ordre dans leurs étu des. Exemple tiré d' Ariftote. Que les Geometres au contraire fe con-duifent bien dans la Recherche de la Verité. Principalement ceux qui fe fervent de l'Algebre, & de PAnalyfe. Que leur methode augmen te la force de l'efprit, & que la Logique d'Ariftote la diminuë. Autre défaut des perfonnes d'étude. 30› Chap. IV. L'efprit ne peut s'appli quer long-tems à des objets qui n'ont point de rapport à lui, ou qui ne tiennent point quelque chofe de L'infini. L'inconftance de la volonté eft caufe de ce défaut d'application, &par confequent de l'erreur. Nos fenfations nous occupent d'avantage que les idées pures de l'efprit. Ce qui eft la fource de la corruption des mours. Et de lignorance du commun des hommes.

41

SECONDE PARTIE

De l'entendement pur.

De la nature des idées.

Chap. I. Cidées Qu'elles exifE qu'on entend par·

tent veritablement, & qu'elles font neceffaires pour appercevoir tous les objets mareriels. Divifion de toutes les manieres par lesquelles on peut voir les objets de dehors. 58 Chap. II. Que les objets materiels n'envoyent point d'especes qui leur reffemblent.

66

Chap. III. Que l'ame n'a point la puiffance de produire les idées. Caufes de l'erreur où l'on tombe fur ce fu

jet:727 Chap. IV. Que nous ne voyons point les objets par des idées créées avec nous. Que Dieu ne les produit point en nous à chaque moment que nous en avons befoin. 84+ Chap. V. Que l'efprit ne voit ni l'esfence ni l'existence des objets en confiderant fes propres perfections. Qu'il n'y a que Dieu qui les voye en cette maniére ›

[ocr errors]

Chap. VI. Que nous voyons toutes chofes en Dieu

95 Chap VII. Quatre differentes manieres de voir les chofes. Comment on connoît Dieu. Comment on con

noît les corps. Comment on connoît fon ame Comment on connoîtles ames des autres hommes, & les purs efprits. 113 Chap. VIII. La prefence intime des l'idée vague de l'être en général eft la caufe de toutes les abftractions déreglées de l'efprit, & de la plûpart des chimeres de la Philofophie ordinaire, qui empêchent beaucoup de Philofophes de reconnoître la folidité des vrais principes de Phyfique. Exemple touchant l'ef fence de la matière Chap. IX. Derniere caufe generale de nos erreurs. Que les idée des chofes ne font pas toujours prefentes à l'efprit dés qu'on le fouhaite. Que tout efprit fini eft sujet à l'erreur. Et pourquoi. Qu on ne doit pas juger qu'il n'y a que des corps on des efprits, ni que Dieu foit efprit comme nous concevons les efprits. 148 Chap. X. Exemple de quelques erreurs de Phyfique dans lesquelles

126

on

« 이전계속 »