FROM THE LIBRARY OF

FRANK ALWYN TAYLOR

STUDENT OF CHRIST CHURCH

1922-1960

DE

MALHERBE,

RANGÉES PAR ORDRE CHRONOLOGIQUE;

AVEC

Un DISCOURS fur les obligations que la Langue & la Poèfie Françoife ont à MALHERBE, & quelques REMARQUES hiftoriques & critiques.

!

VIVITUR INGENIO,
CETERA MORTIS

ERUNT

Duflas fecit

A PARIS,

De l'Imprimerie de JOSEPH BARBOU, rue Saint Jacques, aux Cicognes.

M DCCLVII.

X V.

STANCE S

Paraphrafe d'une partie du Pfeaume CXLV.

N'efpérons plus, mon AME, aux promeffes du monde ;

Sa lumiere eft un verre, & fa faveur une onde
Que toujours quelque vent empêche de calmer.
Quittons ces vanitez, laffons-nous de les fuivre ;
C'est Dieu qui nous fait vivre,

C'est Dieu qu'il faut aimer.

En vain pour fatisfaire à nos lâches envies,
Nous paffons près des Rois tout le temps de nos vies
A fouffrir des mépris & ployer les genoux.

Ce qu'ils peuvent n'eft rien ; ils font, comme nous fommes,