BANDAGE POUR LES HERNIES, INVENTÉ PAR M. ABEILLE, INGÉNIEUR. LA Les parties principales de cet inftrument, développées crou 12. La figure C eft l'inftrument vu du côté extérieur, avec tout ce qui le compofe affemblé, excepté la chape 1742. No. 458. que l'on fupprime, pour faire paroître à découvert 1742. les refforts à boudin 1, 1: ces deux refforts fixés à la N°.458. partie arrondie de l'arbre, l'enveloppe de 4 tours, comme on le voit dans les profils F, G; l'un de ces refforts eft un peu plus large que l'autre, parce qu'il a befoin de plus de force, l'endroit où il fait action étant plus éloigné du point d'appui que ne l'eft le fecond ressott. A chaque partie libre des refforts, on attache, au moyen de trois vis, des lames de fer mince 13 & 14: la premiere 13 eft extérieure & longue, la feconde 14 est intérieure, plus courte & convexe du côté qu'elle s'applique fur la partie malade, de forte qu'elle forme une efpece de pelotte, comme on le voit par la figure E; cette piece fait l'office de la pelotte des bandages ordinaires : la plus longue lame 13, après avoir paffé par deffus l'extrémité de celle qui fait la pelotte, eft elle-même terminée par une courbure qui embraffe & comprime tout l'efpace, & le trajet que doit parcourir la hernie dans les bourfes. Ces refforts font couverts & défen dus par la chape 2, fig. B; la plaque de tôle 1, Tur laquelle font fixés les deux pitons, 2, 2, fig. C, eft droite à fa partie externe, & inférieure à fa bafe; mais elle eft un peu convexe dans fa partie fupérieure, pour répondre à la convexité du bas-ventre contre lequel elle doit s'appliquer. On voit dans cette même figure C, les deux refforts 1, 1; les deux pitons 2, 2, l'anneau 3, où s'accroche l'agraffe de l'un des bouts de la ceinture le crochet 4 où s'attache l'autre bout de la même ceinture, après avoir fait le tour du corps, l'écrou 5 qui retient ce crochet en s'engageant dans la vis du bout de l'arbre. Sur cette ceinture (comme on le voit à l'inspection do la premiere figure A) & à quelque diftance de l'agraffe, eft affujettie par une ganfe une courroie poftiche M, l'on peut nommer fous-cuiffe, qui, lorfque le bandage que eft eft placé, defcend par deffous la cuiffe du côté, malade, & vient, en remontant en devant s'atta- 1742. cher entre les queues des deux pitons, au petit cro- No. 458, chet 15 de la platine qui couvre les refforts: ce fouscuiffe ne fert qu'à fixer l'inftrument, & empêcher qu'il ne remonte lorfque le malade fe baiffe ou fe releve. La figure D eft l'inftrument vu du côté extérieur, avec l'affemblage de fes parties, y compris la platine 1, qui porte le crochet 15, lequel fait partie de la chape cottée 2. La figure E représente l'inftrument vu du côté inté rieur, avec l'assemblage de fes parties, c'est-à-dire, le grand reffort I, 13, qui s'applique fur le chemin que pourroit parcourir la hernie , pour tomber dans les bourfes, & le fecond reffort 2, 14, qui forme la pelotte, appliqué au bas-ventre à l'endroit principal de la defcente. La figure F eft le profil de l'inftrument fuppofé placé fur le ventre; on y découvre les refforts à boudin enroullé fur l'arbre 1, la plaque 2 garnie de fa peau de chamois rembourée de crin du côté intérieur; la chape 3, qui couvre & défend les refforts, la bourse 4, qui enveloppe les lames des refforts, & la garniture de peau de chamois roulée derriere les lames, afin d'empêcher qu'elles ne faffent trop d'impreffion fur la peau du bas ventre. La figure G eft le profil de l'inftrument déterminé par l'action du reffort, lorfqu'il eft féparé du corps. La figure H eft le plan de la machine, c'est-à-dire, l'inftrument vu par le haut & à plomb. Les extrémités de l'arbre qui entrent à pan dans les trous des pitons, font de cette figure, non-feulement pour les y fixer, mais auffi pour pouvoir changer la difpofition de l'arbre, & le faire tourner d'un huitieme, Rec. des Machines. TOME VII. Bb |