ÆäÀÌÁö À̹ÌÁö
PDF
ePub

A l'axe de la roue R( fig. 3 & 4.) est un petit barillet 1743. K, qui contient le reffort, & fur ce bariller est un chapeN°. 461. ron fur lequel est pratiquée une entaille à un endroit dé

terminé; fur ce chaperon pofe une détente brifée & à reffort L, qui pendant le mouvement de la montie, fait tourner le chaperon à frottement léger, fous la détente jufqu'à ce qu'elle rencontre l'entaille: alors le bout de la détente s'encoche & arrête le mouvement.

A l'arbre de ce même encictage, eft un reffort M, qui frotte & s'appuie fur le bord du balancier pour l'arrêter, pendant que la partie O de cet enclictage entre dans la platine du barillet, qui ne fait tourner l'arbre qu'après avoir pouffe la détente G qui la fait fortir de fon entaille, & dans laquelle elle ne rentre qu'après la révolution entiere de l'aiguille & de cette même plaque qui marchent enfemble. La piece N (fig. 4.) fert à terminer la rencontre, & il faut obferver que l'enclictage foit fait de trente dents égales à la divifion du cadran; l'aiguille bat chaque feconde en 3 temps.

Le pignon P qui tient à l'arbre de la roue de rencontre Q,engrene dans la roue R, qui le fait mouvoir; c'est par conféquent de l'échappement que dépend la justesse de cette horloge, qui fe manifefte par les mouvemens de l'aiguille.

La platine SS(fig. 4 & 5.) eft fixée verticalement fur la plat ne du cadran; elle porte le coq T, fur lequel eft une espece d'aiguille V, attachée par une vis, dont la queue X eft garnie d'un petit cristal, contre lequel porte le pivot de la roue de rencontre : il y a, comme aux autres montres, un cadran W (fig. 5.) avec fon aiguille, qui mene un rateau, pour avancer & retarder le mouvement; ce petit rouage eft à l'ordinaire, mais il fait mouvoir la courbe tatée Z, dont il a déjà été fait mention dans la defcription de cet échappement, dans laquelle on fait voir que l'ufage de cette courbe eft de régler parfaitement l'élafticité du fpiral, contre lequel il s'applique.

Les pitons 1, 2, 3, (fig. 4) font pour tenir le cadran contre la platine, & les ouvertures 6 & 7 font pour recevoir 1743. des refforts qui tiennent à la boîte, & dans lesquels s'en- No. 461. gage la platine du cadran qui porte le mouvement.

L'aiguille, au bout de fa course, arrête toujours à la 30°. feconde jufte, & ne peut dépaffer de nombre.

Nous avons déjà dit que la montre étant montée ne part qu'après avoir pouffé la détente G, ce que l'on ne fait que dans l'inftant où l'on veut commencer l'obfervation, & pour cela on leve cette détente pendant une feconde, & de fuite l'aiguille fait fa révolution,

Lorfque l'on rencontre l'horloge, l'aiguille que l'on a tournée jufqu'à ce qu'on fente de la réfiftance, arrête quelquefois au deffus de la 30. feconde, parce qu'on peut, en la remontant, faire rétrograder de quelques vibrations qui ne peuvent induire à erreur, puifque chaque vibration faifant un quart de feconde, l'on fait entrer ce plus dans le calcul avec les 30 fecondes, & au fecondes, & au furplus il y a moyen d'éviter ces calculs, en faifant partir la détente jufqu'à ce que l'aiguille fe foit remife fur la 30°. feconde & en la levant enfuite.

Cette horloge peut non feulement fervir à la mer; mais elle peut être d'un grand fecours à toute autre opération qui demande de la promptitude & de l'exactitude: elle eft fimple par elle-même, facile à conftruire ; & pour en rendre l'exécution plus aifée, on pourroit y employer tout autre échappement; mais M. Gourdain, perfuadé que le cours de 30 fecondes fe fera avec plus d'égalité par fon échappement à repos & fa courbe, qu'avec l'échappement ordinaire (quoique l'efpace feroit parcouru dans 'e même intervalle de temps), a préféré l'un à l'autre. Il y applique auffi un rateau, pour fervir en cas de befoin. Cette horloge coutera beaucoup moins qu'une montre à secondes, qui eft d'un ufage oins facile & moins sûr que l'horloge propoféc.

N°.

Le fieur Gourdain m'a écrit, en date dus 31 Mars1749, 1743. pour me prier d'informer le Public, à la fuite de cette defe No.461. cription, d'une erreur qui s'eft gliffée dans le Traité d'Hors logerie que le fieur. Thiout a publié, il s'agit d'un remon toir de pendule, décrit dans cet Ouvrage, Tome:II, page 204, planc. 7, fig. 1, planc: 7, fig. 1, que d'on donne pour être de: l'invention de M. de Boistiffendeau : il est bien certain que ce dernier l'a appliqué à une pendule qu'il a fair exécuter fous les yeux à Paris; mais il n'en a fait ufage qu'avec l'a grément du fieur Gourdain: c'eft un fait dont je fuis tém moin.Cette méprife eft d'autant plus finguliere, que le Sro Thiout (à ce que le fieur Gourdain affure) a d'abordoannoncé cette découverte dans le Mercure de France du mois de Décembre 1735, p. 2023, fous le nom de fon véri table Auteur, c'est-à-dire, du fieur Gourdain, à qui j'ai crus ne pas devoir refufer ce témoignage pour fa fatisfaction.

S

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]
« ÀÌÀü°è¼Ó »