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qu'il ne faut, M. le Plat a pratiqué au plus haut où le 1751. poids doit monter, une petite bafcule ou levier que le N". 484. poids fait lever lorfqu'il y arrive: ce levier tire une petite vanne de papier, qui ferme le paffage du tuyau, & empêche l'air d'agir fur le moulinet.

Cette machine de M. le Plat nous a paru bien imaginée, & utile pour ceux qui craignent d'oublier de remonter leur pendule, ou qui veulent s'en épargner le foin.

A l'Académie, ce 30 Janvier 1751.

Signés, CAMUS,

DEPARCIEUX, avec paraphe.

B

W

Fig. 1.

C

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LE St Nicolas Focq, Entrepreneur des machines à feu

de Charleroy & de Condé, propofa de fubftituer des corps de pompes de fer battu, de fon invention, à la place de ceux de fer coulé, actuellement employé à la Machine de Marli; & comme il étoit jufte qu'il prouvât les avantages des fiens fur ceux-ci, on lui dit d'en faire des épreuves, ce qu'il a exécuté depuis avec tout le fuccès defiré.

Pour y parvenir, le fieur Focq a conftruit fa machine au Pont-à-Lan, fur le chemin de Binche, à un demiquart de lieue de Maubeuge : elle eft compofée ( fig. 1. ). d'une moyenne roue E, placée entre deux lanternes H, I, dans le même plan vertical. La lanterne inférieure I eft mife en mouvement par une manivelle G, garnie d'un balancier CC; & la lanterne fupérieure H communique ce mouvement à une roue BB, dentée dans la moitié de la circonférence. A l'arbre de cette roue eft fixée la roue de bois à gorge A A, dont la demi-circonféence est enveloppée par une corde; les bouts de cette corde, après avoir paflé fur les poules de renvoi K, L, M, N, OP viennent s'attacher aux extrémités HH, fig. 2. P. II., d'un rabot, dont on développera ci-après les parties

➡ féparées. Ce rabot est saisi entre deux groffes barres de fer 1751. quarrées, parallelement & horizontalement pofées, entre No. 485 lefquelles fe dirige le vat & vient qui eft le rabot même. Le & 486. fer de ce rabot eft une espece de croiffant, qui coupe

par les extrémités de fes cornes, de maniere qu'en tournant alternativement la manivelle G (fig. 1.), tantôt d'un fens, & tantôt de l'autre, il n'y a aucune perte de temps: voici l'explication des parties qui compofent le rabot.

AA, (fig. 2.) tranchant du rabot, duquel la trempe eft

inconnue.

B, latte ou douve de fer que l'on rabote.

C, aflemblage du rabot.

D, viffes qui appuient fur l'affemblage du rabot, pour lui donner plus ou moins de mordant.

EE, feuilles de reffort, qui fervent à égaliser le mou vement du rabot.

FF, barres de fer ou jumelles, qui fervent à contenir l'arbre du rabot.

G, arbre du rabot.

HH, corde qui fait mouvoir le rabot.

Les corps de pompe étant compofés de douves de fer

battu, affeinb'és & cerclés de même matiere, les fonc tions de la machine font de raboter chaque douve féparément fur leurs champs, & d'alaiser enfuite tout le corps de pompe, afin d'en rendre les parois parfaitement cylindriques & polis. Pour cela on affujettit le corps de pompe ou bufe D fur la machine, comme il eft représenté dans la figure 1.

Pour faire prendre à chaque douve fur fa largeur la courbe qui lui convient, par rapport au cercle dont elle fait partie, on la fait battre par un maca, dont la maffse forme le fegment du cercle, & porte fur une enclume concave; enfuite de cette opération, on établit chaque douve fur fon champ, pour la raboter à plat ou en feuillure, ainfi que le fieur Focq le pratiquoit dans la plupart des

tuyaux

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