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1752. No. 487.

quoi je fais la foupapes & la correfpondante, égales en fuperficie à celles 4 & 6, & leurs correfpondantes prifes enfemble; c'est que l'air afpiré ou refoulé dans la premiere opération, est égale en volume de celui de la deuxieme, & qui font l'un & l'autre égales à cinquante pieds cubes: mais dans une des preffions, les deux diaphragmes divifent le volume total d'air en deux parties égales, tandis que dans une autre fuivante, ces mêmes diaphragmes réuniffent tout le volume en un feul, pourquoi les deux foupapes qui y répondent font égales aux quatre autres prifes enfemble.

Pour que le ventilateur de M. Hallés faffe autant d'effec que le mien (c'est toujours M. Pommier qui parle ), il faut donc qu'il y ait deux boîtes, chacune d'un volume égal au mien, ce qui fait cent pieds cubes de volume au lieu de cinquante.

On pourroit m'objecter qu'il y a, de plus que les cinquante pieds, deux parallelipipedes, l'un deffus & l'autre dellous, à l'effet de contenir les petites foupapes fupérieures & inférieures, & qui contiennent enfemble fept pieds & demi cubes: mais dans l'autre ventilateur, il y a une augmentation au moins de neuf pieds, par un parallelipipede deffous la tête de chacune des boîtes, & par un espace affez confidérable qui eft entre chaque boîte, pour y pla cer l'arbre foutenant le levier, au bout duquel font appliquées les puiffances dont on peut négliger cette augmentation, puifqu'elle eft commune dans les deux cas.

RAPPORT DES COMMISSAIRES.

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Du 19 Février 1752.

par

ous fouffignés Commissaires nommés l'Académie, pour examiner un Mémoire de M. Pommier, Ingénieur du Roi pour les ponts & chauffées, contenant

·la defcription & l'ufage d'un nouveau ventilateur, rectifié d'après celui de M. Halles; nous avons trouvé qu'il 175 2. differe de celui de ce grand Phyficien, par le nombre N°. 487. des diaphragmnes qu'il place dans la boîte du ventilateur, en mettant deux au lieu d'un, & par la position qu'il leur donne. Dans le ventilateur de M. Hallés, il n'y a qu'un diaphragme qui fe trouve fitué au milieu de la boîte parallelement à fon fond, & qui, fe mouvant circulairement fur une de ses extrémités, ne peut chaffer qu'une quantité d'air égale à la portion du cylindre qu'il décrit. Dans le ventilateur de M. Pommier, les deux diaphragmes, au lieu d'être placés dans la boîte comme celui de M. Hallés, Y font fitués diagonalement : une de leurs extrémités fe trouvant en haut dans un des angles de la boîte, & l'autre en bis dans l'un des angles oppofés, de façon que, par une fection perpendiculaite de toute la machine, ils paroîtroient lorfqu'ils font rapprochés l'un contre l'autre, comine la diagonale du rectangle formé par la fection de la boîte. Ces deux diaphragmes font mobiles refpectivement fur les extrémités fituées dans fes angles; mais tellement que l'extrémité mobile de l'un des diaphragmes répond à l'immobile de l'autre. On conçoit par cette difpofition que ces diaphragmes, par leur mouvement décrivant deux portions de cylindre égales à la capacité intérieure de la boîte, doivent chaffer tout l'air qui y étoit contenu; d'où il réfute qu'avec une boîte toute femblable à celles de M. Hallés, il a un ventilateur qui chafle deux fois plus d'air, ce qui ne peut être que fort utile fur les Vaifleaux, où l'on ne peut trop ménager la place: il eft cependant bon de remarquer que dans cette conftruction, les foupapes d'infpiration doivent être très-grandes, & beaucoup plus confidérables que dans celle de M. Hallés, parce qu'ici fi l'air ne pouvoit pafler avec aflez de vîteffe à travers ces foupapes, on feroit obligé, pour mettre les diaphragmnes en mouvement, de lever toute la colonne

d'air. Il paroît par le deffein, que cette remarque eft 1752. échappée à l'Auteur; mais c'est une chose à laquelle il est N°. 487. facile de faire attention dans l'exécution.

Signe's, LE ROY.

DUHAMEL.

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