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PENDULE

DE M. LE ROY, FILS AINÉ.

ETTE pendule, qui ne fut présentée par

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fon Inventeur

certificat en forme; il dit alors à l'Académie qu'il se propofoit d'y faire plufieurs changemens.

1752.

PENDULE

1752. No.488.

PENDULE

A ÉQUATION,

INVENTÉE

PAR LE SR FERDINAND BERTHOUD,

HORLOGER A PARIS.

ETTE pendule eft à fonnerie; elle marque les années
biffextiles.

Сын

La roue de barillet de fonnerie engrene dans un pignon qui fait un tour en vingt-quatre heures. La tige de ce pignon paffe à la cadrature, & porte quarrément une af fette fur laquelle eft rivée la piece a a. Sur le prolongement de cette tige est ajustée la piece fon qui porte une dent partagée en deux parties, dont l'une eft plus faillante que l'autre. Ce cylindre ou piece fo peut monter & defcendre fur cette tige, dont la partie qui paffe à travers le cylindre eft ronde.

La partie o de la piece fon a une tige cylindrique, qui pafle à travers la piece a a, qui, par ce moyen, en tournant entraîne avec elle la piece fon. C'est la partie n ou dent qui fait tourner la roue annuelle B, fendue à rochet de trois cent trente-fix dents. Cette roue eft maintenue par un fautoir W, Dans les années biffextiles, la partie la moins faillante de la dent de la piece fon, fait passer à chaque tour de la piece a a une dent de la roue annuelle, & lui fait faire un tour en trois cent foixante-fix jours.

Dans les années de trois cent foixante-cinq jours, la
Rec. des Machines.
ТOME VII. Hhh

partie la moins faillante de la dent fait paffer trois cent 1752. foixante-quatre dents de la roue annuelle; & les deux No. 488. dents de cetre roue qui reftent encore, font prises en un

foul tour de la piece a a par la partie la plus faillante de
la dent n; enforte que les trois cent foixante-fix dents de
la roue annuelle font prifes en trois cent foixante-cinq fois
qui répondent à autant de jours. Il reste à voir comment
la piece fon change de pofition, & monte pour préfenter
à la roue annuelle, trois fois en quatre ans, la partie la plus
large de fa dent. L'étoile LL, divifée en huit parties, eft
mue par
deux chevilles que porte la roue annuelle, dont
une fait pafler une dent de l'étoile le 31 Décembre à mi-
nuit, & l'autre le 29 Février à la même heure. Cette
étoile porte une plaque qui paffe entre la roue annuelle
& le cadran, où eft gravée : premiere, deuxieme, uoi-
fieme année, & annee biffextile, lefquelles paroiflert aler-
nativement à travers une ouverture faite pour cet effer au
cadran. Cette étoile porte les trois parties pareilles à celles
P: ce font des plans inclinés qui fervent à éloigner de la
piece a a, trois fois en quatre ans, la piece fon, & lui
font préfenter la partie n de la palette pour faire pafler
deux dents de la roue annuelle. Le refiort m fert à
faire redefcendre la piece fo n auffi-tôt
que le plan incliné
Jui en donne la liberté, ce qui fe fait à l'inftant que la pa-
lette fait paffer la dent de la roue annuelle, qui répond au
premier Mars.

La dent de l'étoile, parvenue à l'angle du fautoir g, eft obligée de parcourir un espace qui éloigne en même temps le plan de la piece a a, laquelle a un intervalle creufé dans la longueur du cylindref. C'est dans cette partie que le plan incliné vient agir pour faire monter la piece ofn.

La roue A eft celle du temps moyen, qui engrene à l'ordinaire dans celle C de renvoi, dont le pignon engrene dans celle de cadran. Sur cette roue A eft atta

1752.

chée une partie I l de cuivre, laquelle porte un petit pont r qui fait une espece de cage pour l'étoile E fendue en vingt parties. Cette étoile porte un pignon à lanterne de No. 488. quatre dents, qui engrene dans la roue b du temps vrai ; c'eft en faisant tourner l'étoile de l'un ou de l'autre côté, que l'on fait avancer ou retarder la roue du temps vrai, fans que celle du temps moyen fe meuve. Le levier FZT mobile au point Z, fert à produire cette variation. La partie T de ce levier porte deux chevilles; celle de la partie fupérieure fert à faire retarder l'aiguille du temps vrai, & l'autre au contraire à la faire avancer. Ce font les différens diametres de la piece OO taillée en limaçon, qui détermine la quantité de dents qu'une des chevilles doit faire paffer, & dans quel fens elle doit le faire. Ces de limaçon font déterininés par l'équation du jour; chaque pas de la piece O O comme q fert pendant que l'équation eft conftante (puifque tous ces pas font formés par des. portions de cercle concentriques à la roue annuelle, & par conféquent à la piece O fixée fur la roue annuelle), & ils changent lorfque l'équation varie.

pas

Le levier FZT peut le mouvoir non-feulement en tournant fur fes pivots, mais encore monter & baifler fuivant leur longueur : l'affiette de ce levier repofe fur la piece aa, Cette piece a une entaille x, qui fe préfente à l'affiette à chaque vingt-quatre heures, à onze heures du foir, & lui permet de s'y enfoncer : alors le levier préfente l'une ou l'autre de fes chevilles à l'étoile E, qui, emportée par la roue des minutes du temps moyen, rencontre une des chevilles du levier T, laquelle s'engage entre les rayons de l'étoile, & la fait tourner plus ou moins, fuivant que la cheville se préfente loin ou près du centre. C'eft cette quantité qui repréfente l'équation diurne: à minuit, l'entaille dans laquelle l'affiette étoit defcendue, continuant à s'y mouvoir, fait remonter le levier par un plan incliné fait à l'entaille, Le levier refte élevé jufqu'à onze heures

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