LE BAILLI. Gatment j'ai su me tirer LE SEIGNEUR. Au Théâtre italien, Lubin s'alambique ; Et pour ne dire qu'un rien, D'esprit il se pique : Mais le cœur ne veut point d'art, Nature est ici sans fard: Vive le physique, ô gué! Vive le physique! M. CAILLOT. J'aime une jeune beauté Ni teint, ni parure; Mais ce n'est point par l'esprit : C'est par la nature, ô gué! C'est par la nature! Mad. FAVART. Du succès, dès le début, Richelieu s'assure; Il sait aller à son but, Par le génie et l'esprit, FIN. VERS ADRESSÉS A M. FAVART, LE JOUR DE LA REPRESENTATION DE L'ANGLAIS A BORDEAUX. Oui, je té reconnais à ton nouvel ouvrage; FAVART, il est digne de toi : En philosophe, en homme sage, De tes talens tu fais emploi. Nous devons tous te rendre hommage. Chacun avec transport lira tes vers charmans : Qui sont l'image de ton ame: Tu peius l'humanité prodigant les bienfaits, Les héros amis de la paix: Tout respire en tes vers l'honneur et la droiture. Jouis, mon cher FAVART, de tes succès heureux : Ils honorent ton siècle, en te comblant de gloire. Ce jour va faire époque dans l'histoire; Et tous les cœurs honnêtes, vertueux, Seront, dans tous les temps, ton temple de mémoire. VERS DE M. L'ABBÉ DE VOISENON, ADRESSÉS A M. FAVART, APRÈS LA PREMIÈRE REPRÉSENTATION DE L'ANGLAIS A BORDEAUX, APOLLON POLLON triomphe aujourd'hui: De lauriers immortels il couronne ta tête. Je suis dans le secret des honneurs qu'il t'apprête ; Et le cours de mes ans en paraît raffermi. C'est pour mon cœur un jour de fête, Lorsque l'on rend hommage à mon meilleur ami, |