SCENE VI. L'ÉVEILLÉ, FINETTE, NICETTE. FINETTE retirant l'Éveillé. Añ! gué, gué, gué, gué, comme il y va, La, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la. L'ÉVEILL Me v'là pris comme un renard. NICETTE. Pardi, ma cousine Finette, vous êtes bian insupportable de venir nous interrompre comme ça mal-à propos. FINETTE. Oui-dà! AIR: L'autre jour Colin d'un air badin. ( à l'Éveillé.) Avec ce tendron, Vous vouliez donc Ici me faire niche ? L'ÉVEILLÉ. Qu'appréhendez-vous ? FINETTE. Craignez mon courroux! L'ÉVEILLÉ. Queu transport jaloux! Je ne lui fais pas les yeux doux, C'est... c'est... c'est que Nicette NICETTE. Eh mais, vous en avez tant. FINETTE. On n'en saurait trop avoir. NICETTE. Laissez-la dire, monsieur l'Éveillé. Donnez-m'en toujours. L'ÉVEILLE. AIR C'est la chose impossible. Oh! Finette ne le veut pas. NICETTE. Franchement cela me chagrine. L'ÉVEILLÉ. Qu'alle est risible! C'est la la la la la la la la, C'est la chose impossible.. FINETTE. Allez, l'Éveillé se moque de vous; ça ne se donne point, ça vient tout seul. NICETTE. Et quand ça vient-il donc ? FINETTE. Dame, ça vient..... ça vient quand ça vient. Queu question elle fait là !.... NICETTE. AIR: Ah ah! venez-y toutes les belles jeunes filles moudre: Ne puis-je savoir comme L'ÉVEILLÉ. Ce sera Lorsqu'auprès d'un jeune homme, Ti ta ti ta ti ta ta.. NICETTE. Je n'y entends rien. L'ÉVEILLÉ. C'est que vous ne savez pas ce que c'est que l'esprit. Oh! c'est..... c'est.... qu'alle aille apprendre d'Alain ce que c'est. |