La chercheuse d'esprit. Les amours de Bastien et Bastienne. Le caprice amoureux, ou Ninette à la cour. Annette et Lubin. Parodie d'Annette et Lubin. L'Anglais à Bordeaux

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Léopold Collin, libraire, rue Gît-le-Coeur, no. 4, 1809

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356 ÆäÀÌÁö - Milord, j'en pleure de tendresse. Le courage et l'honneur rapprochent les pays ; Et deux peuples égaux en vertus, en lumières, De leurs divisions renversent les barrières , Pour demeurer toujours amis. DIVERTISSEMENT.
177 ÆäÀÌÁö - Et dans un siège ouvert à l'indolence Se- laisse aller, et se balance En s'amusant avec un fil. En un mot , tout cela me lasse , Et je quitte un pays maudit, Où sans dormir on reste au lit , Où sans affaire on se tracasse , Où l'on mange sans appétit , Où pour s'étouffer on s'embrasse, Où poliment on se détruit , Où la gaieté n'est que grimace, Où le plaisir n'est que du bruit ' . ÉMILIE. C'est parler juste , et mon c©«ur vous approuve. Fuyez donc un séjour si contraire à vos m©«urs...
62 ÆäÀÌÁö - J'en cherchais , et j'en ai trouvé ; S'il est sans art et sans méthode , C'est qu'il n'est pas fort éprouvé : Mais s'il était aisé , commode , II serait bientôt approuvé ALAIN. Sans l'esprit la beauté nous tente ; L'esprit sans la beauté séduit...
338 ÆäÀÌÁö - Bonjour, mademoiselle. Je suis Sudmer pour vous servir, Et je viens remplir votre attente : Oui, oui, ma belle enfant, je vous épouserai; Je dis plus, je sens bien que je vous aimerai ; CLARIC E.
313 ÆäÀÌÁö - Mais pour se rapprocher, se convenir, se plaire, Fort souvent il ne faut qu'un rien. Vous avez ce qu'il faut pour être un homme aimable., Et vous vous efforcez pour être insoutenable ! Oh ! je vous entreprends Mais écoutez-moi donc. Demeurez : je le veux. LE MILORD.
231 ÆäÀÌÁö - LE BAILLI. Voilà le mal, LUBIN. • Voilà le bien. LE BAILLI. Les lois vous contrarient* LUBIN. Toujours des obstacles nouveaux ! Je me moque de tout. Eh ! morgué , les oiseaux N'ont point de lois , et se marient. LE BAILLI. Ah ! le hardi petit coquin ! LUBIN. Le mauvais c©«ur , qui veut que j'abandonne Ce que j'ai de plus cher ! LE BAILLI. Comment donc , il raisonne ! LUBIN.
116 ÆäÀÌÁö - C'est qu'on cherche à se rendre. ASTOLPHE. Aux yeux de l'innocence II n'est jamais rien de suspect ; Comme elle est sans finesse , elle est sans défiance : Mais un c©«ur corrompu frémit à son aspect; Et si l'Amour la suit , c'est d'un pas circonspect : Sans connaître l'effet de sa propre puissance , Elle enchaîne l'audace, et la force au respect.
202 ÆäÀÌÁö - C'est l'aurore d'un beau matin , Qui ne veut naître Et ne paraître Que pour Lubin. Son teint bruni par le soleil Est plus piquant et plus vermeil ; Blancheur de lis est sur son sein : Mouchoir le couvre, Et ne s'entr'ouvre Que pour Lubin. Sa bouche appelle le baiser, Son regard dit qu'on peut oser; Mais tout autre oserait en vain : C'est une rose Qui n'est éclose Que pour Lubin.
306 ÆäÀÌÁö - Pour que l'on puisse adopter librement Des vertus même involontaires; Mais ce qui tient au sentiment N'a dans tous les pays qu'une loi, qu'un langage; Tous les hommes également S'accordent pour en faire usage.
19 ÆäÀÌÁö - Cela ne s'acquiert qu'à grands frais. NICETTE Ah ! monsieur, quel dommage ! Je n'ai pas de grands moyens ; mais, En attendant davantage, Prenez mon anneau. M. NARQUOIS Gardez ce joyau ; Je n'en puis faire usage. J'agis sans intérêt, mon enfant ; mais de quelle espèce d'esprit voulez-vous?

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