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qu'il éprouve eft d'autant plus grande, que la Liqueur a plus de denfité, & qu'il eft plus profondément plongé. 341. I. Exp. qui prouve cette propofition dans toutes fes parties. 342.

II. PROPOS. Si le Corps plongé eft plus péfant que le volume de Liqueur qu'il a déplacé, fa péfanteur refpective le fait tomber au fond du vafe, s'il eft libre de lui obéir. 350.

II. Exp. qui fert de preuve à cette propofition. 351.

Conféquence de cette propofition. 355. III. Exp. de la balance dans le vuide. 356. III. PROPOS. Ce qu'un folide plongé perd de fon poids, est égal à celui du volume de Liqueur déplacé. 358.

IV. Exp. qui prouve cette propofition. 359. Premiére conféquence de cette propofition. 360.

V. Exp. qui confirme cette premiére conféquence. 361.

Seconde Conféquence. 363.
VI. EXP. qui la confirme. ibid.
Troifiéme Conféquence. 365.
VII. Exp. qui la confirme. ibid.

VIII. EXP. qui prouve encore la même chofe. 367.

IV. PROPOS. Si le Corps folide eft moins péfant qu'un pareil volume de la Liqueur dans laquelle il eft plongé, il furnage en partie, ce qui refte plongé mefure une quantité de Liqueur qui péfe autant que le corps entier. 378.

IX. Exp. qui prouve cette propofition. 379. Conféquences de cette propofition. 380.

beaucoup perdu de fa fimplicité, en paffant des mains de M. Newton dans celles de fes difciples. Dans les mouvemens célestes cette force agiffant en raison directe des masses, & en raifon inverse du quarré de la diftance, fuffit à tout, & fournit des raifons pour expliquer toutes ces grandes révolutions qui animent l'univers : rien n'eft fi beau. Mais quand il s'agit des phénoménes fublunaires, de ces effets que nous voyons de plus près & dont l'examen nous eft plus facile, la vertu attractive eft un Prothée qui change fouvent de forme. Les rochers & les montagnes ne donnent aucun figne fenfible d'attraction. C'eft, » dit-on, que ces petites attractions → particuliéres font comme abfor»bées par celle du globe terreftre qui > eft infiniment plus grande. » Cependant on nous donne, comme un effet de la vertu attractive, la mouffe qui flotte fur une taffe de caffé, & qui fe porte avec une précipitation très-fenfible vers les bords du vase.

Plus les parties d'un corps fe tou» chent, plus elles s'attirent. » Pour

quoi donc, lorsqu'on les approche davantage en les comprimant, tendent-elles pour la plûpart à fe remettre comme elles étoient avant la compreffion? (j'entends une compreffion égale de toute part, qui ne change que la grandeur, & non la figure). C'eft qu'après s'être attirées, autant qu'elles le peuvent, el» les fe repouffent mutuellement. » Pourquoi les vapeurs dilatées ont-elles tant de force? » C'est que les parties qui s'attiroient, fous l'état de liqueur, fe repouffent avec violence fous celui de vapeurs. » Puifque la vertu attractive eft une force répartie à tout ce qui eft matiére, pourquoi certains corps, l'eau & l'huile, ne peuvent-ils point s'unir ensemble? » C'eft qu'il y a des » matiéres qui fe repouffent naturellement, &c.

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comme

Ce langage eft-il bien celui d'une bonne Phyfique? & ne devons-nous pas craindre, qu'en nous y accoutumant, & qu'en mettant ainsi les attractions & répulfions à toutes fortes d'ufage, on ne fe difpenfe trop lége

X. Exp. Effets & explications de l'Aréor métre. 381.

De la Balance hydroftatique, & de fes ufages. 385.

Premier ufage. Connoître la péfanteur fpécifique d'une Liqueur. 386.

Second ufage. Comparer les péfanteurs fpécifiques de deux Liqueurs. 389. Troifiéme ufage. Comparer les gravités fpécifiques de deux Corps folides. 390. Quatriéme ufage. Comparer la gravité fpécifique d'un Corps folide avec celle d'une Liqueur. 391.

Remarques, fur l'Aréométre, ou Péfe-liqueurs. 392.

Table alphabétique des Matiéres les plus connues, tant folides que fluides, dont on a éprouvé la péfanteur fpécifique.

397.

Appendice touchant les Tuyaux Capillaires, & les causes immédiates de la fluidité & de la folidité des Corps. 401. I. Exp. dans laquelle on voit la premiére propriété des Tubes capillaires. 403. II. EXP. qui fait connoître la feconde propriété des Tubes capillaires. 404. III. Exp. où l'on voit la troifiéme propriété des Tubes capillaires. 405.

IV. Exp. qui fait connoître la quatriéme propriété des Tuyaux capillaires. 406. Différentes explications de ces effets. 407. & fuiv.

ART. II. Sur les caufes de la fluidité & de la dureté des Corps. 446. PROPOS. Plufieurs Corps peuvent s'attacher ensemble par la preffion d'un fluide

qui

qui les couvre, ou qui les environne de toutes parts. 451.

1. Exp. qui fert de preuve à cette propofi

tion. ibid.

II. Exp. qui prouve encore cette même propofition, & qui donne lieu d'en rapporter plufieurs autres, fur lefquelles on établit l'explication de la fluidité & de la dureté des Corps. 453.

Fin de la Table des Matiéres.

Extrait des Regiftres de l'Académie Royale des Sciences, du 28. Juin 1743.

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miné par ordre de l'Académie, les huit premiéres Leçons de Phyfique expérimentale de M. l'Abbé Nollet, & en ayant fait leur rapport, l'Académie a jugé cet Ouvrage digne de l'impreffion. En foi de quoi j'ai figné le préfent Certificat. A Paris, le 22. Juillet 1743.

DORTOUS DE MAIRAN, Sec. perp. de l'Acad.
Royale des Sciences.

PRIVILEGE DU ROI.

OUIS, par la grace de Dieu, Roi de

LFrance & de Navarre - A nos amés

& féaux Confeillers, les Gens tenans nos Cours de Parlement, Maîtres des Requêtes ordinaires de notre Hôtel, grand Confeil, Prevôt de Paris, Baillifs, Sénéchaux, leurs Lieutenans Civils, & autres nos Jufticiers, qu'il appartiendra, SALUT. Notre ACADEMIE ROYALE DES SCIENCES Nous a très-humblement fait expofer, que depuis qu'il Nous a plû lui donner par un Réglement nouveau de nouvelles marques de notre affection, Elle s'eft appliquée avec Tome II.

Tt

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