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M. Pitot, qui s'eft attaché prin all&cipalement à réduire la Théorie de M. Bernoulli en pratique, a adopté les mêmes suppositions; & si elles font fauffes, il eft tombé dans les mêmes erreurs.

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M. Parent traite la premiere d'abfurde, la feconde d'idéale. Il eft vrai, que M. Pitot n'a pas admis en entier cette feconde fuppofition. Il a cru la rendre plus recevable en appliquant ces principes à des formes de Vaisseau plus approchantes de celles des Vaiffeaux ordinaires. Cette modération rend la fuppofition plus douce: mais M. Pitot luimême reconnoît en plus d'un endroit de fon Livre, qu'elle n'est dans le fond plus vraie.

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Ce qui doit furprendre, c'est que M. Pitot, avant que de réduire la

Théorie de M.Bernoulli en pratique, & d'adopter les mêmes principes, n'ait pas entrepris de répondre aux objections, que M. Parent, dans prefque tous les Ouvrages, oppose contre cette Théorie; entr'autres à une, qu'on trouve dans fon Supplément à plufieurs Problêmes publiés en différentes occafions (a), qui paroît meriter quelque attention.

L'Auteur dit, page 18. » Au >> refte le Vaiffeau faifant ordinaire» ment trois lieuës par heure, quand » le Vent fait 24 piés par feconde, » ou cinq lieuës par heure; il est » manifefte, que le rapport de la >> vîteffe du Vent à celle du Vaiffeau » est infiniment éloignée d'être in» finie, comme M. Bernoulli le jeune

(a) On trouve ce Supplément à la fin de fon Traité d'Arithmetique Thégri-Pratiques

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l'a crû dans le Traité cité. (a) Ainfi & toute fa Théorie étant fondée fur « cette fiction, elle ne peut être « da d'aucun ufage dans la Manœuvre. « Mais quoique cet Ouvrage foit « appuyé fur une fauffe conféquence, comme on l'a fait voir ci- « devant, & fur une fuppofition auffi. fauffe, il ne laiffera de < plaire à quantité de Géometres, « A qui ne cherchent ordinairement « ire dans ces fortes de démonftra- « tions, qu'une Géometrie rafinée. «< Une Théorie, qui éviteroit ces deux inconvéniens: je veux dire, celui d'être trop abftraite, & celui d'être fondée fur des fuppofitions fauffes, feroit fans doute une Théorie très-utile.

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(a) Voyés dans le même endroit la page II..

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Si le succès répondoit à mon zèle, & à mon travail, j'aurois procuré un grand avantage à la Marine, par ma nouvelle Théorie. Voici le Plan que j'ai fuivi, & qui m'a paru le plus méthodique.

J'examine la Théorie de la Manoeuvre des Vailleaux fous trois points de vûë. Je confidére, 1°. Les principaux mouvemens du Vaiffeau; 2°. Sa vîteffe rélative & abfolue; 3°. J'applique ces confidérations à la folution de plufieurs Problêmes utiles pour la conduite d'un Navire, & néceffaires pour le fuccès d'un combat naval. Tel eft le deffein de cet Ouvrage.or

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NOUVELLE

THEORIE

DE LA

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DES VAISSEAUX,

A LA PORTE'E DES PILOTES

OUS entendons par la Mai nœuvre l'Art, par lequel on foumet tous les mouvemens du Vaiffeau à des regles

pour les diriger, felon le befoin, le plus avantageufement qu'il eft poffible.

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