Commerce, il y a 14 mois. L'époque & l'ouvrage font également remarquables. Au refte, c'est la premiere fois que nous copions ce qu'on avoit dit dans ce Journal, quoique les mêmes anonymes nous aient accufés de le répéter fans ceffe. Nous nous faifons gloire de penfer, en tout, fur les Principes de la morale & de la politique, comme nos Maîtres, MM. Q. & de M. qui ont enrichi ce Journal de leurs Pieces fugitives, dans le tems qu'il étoit rédigé par Monfieur Du Pont. Ces deux illuftres amis de l'humanité, veulent bien aujourd'hui concourrir au fuccès des Ephémérides; mais on ne les foupçonnera pas de s'y répéter eux-mêmes M. Du Pont ne nous a donné que fon excellent Ouvrage fur les Corvées, qui n'avoit pas encore paru. La Doctrine des Ephémérides éft la même que celle du Tableau économi que, de la Philofophie rurale, & des morceaux du Journal faits par les Difciples de leurs Auteurs ; rien n'est plus plus vrai. C'est ainfi que la Doctrine de tous les Livres de Géométrie du monde eft la même que celle d'Euclide: mais fi la Science eft trop vraie, trop fimple, trop méthodiquement liée pour permettre que ceux qui la poffedent fe contredifent, ou même different dans les Principes; elle eft auffi trop vafte, trop peu connue, trop contredite par les préjugés & les erreurs, pour que nous en foyons déja réduits à la néceffité de nous répéter. Il y aura encore longtemps à donner des développements nouveaux, & fur- tout des réponses nouvelles à de vaines objections. Les Anonimes ne nous difputeront pas au moins la nouveauté des réfutations qu'on vient de lire; ils nous procureront un pareil avantage au mois d'Octobre prochain, s'ils tiennent pa role, en effayant de critiquer dans le Journal de Septembre, l'Ordre naturel & effentiel des Sociétés politiques. Nous nous engageons à le défendre, parceque fes Principes font exactement les mêmes que les nôtres, & particulierement que ceux dont nous avons donné le précis il y plus de fix mois, dans l'Expofition de la Loi naturelle. C'est le Public qui nous jugera. Nous ne mettrons jamais d'humeur ni des personnalités dans la difcuffion de la Doctrine, ni même d'inculpations d'allufions & d'ironies. Nous proteftons par exemple, que nous n'avons aucune part à une Lettre inférée dans la Gazette du Commerce en réponse à celle d'un Anonyme qui s'eft déclaré depuis; nous ne connoiffons point l'Auteur de la réponse; nous croyons être bien certains qu'aucune des perfonnes qui ont la bonté de coopérer aux Ephémérides n'en a eu connoiffance qu'après la publication, 200 L'ORD. NAT. ET ESS. des Soc. & qu'ils ne font pas plus que nous, dans la confidence de celui ou de ceux qui l'ont écrite. C'eft de la vérité, c'est du bien public qu'il doit être question; ce n'est ni des Perfonnes, ni des mots. Au refte, nous ne prétendons pas garder l'anonyme, puifque notre nom eft imprimé dans le privilége des Ephémérides. Nous avouons tous les morceaux qui ne font marqués d'aucun nom ni d'aucune lettre ; d'ailleurs ils ne font que trop aifés à reconnoître. |