POËME EN DIX CHANTS, TRADUIT DE L'ALLEMAND DE M. KLOPSTOCK. PREMIERE PARTIE. A PARIS, Chez VINCENT, Imprimeur-Libraire M DCC LXIX. Avec Approbation, & Privilége du Roi AVERTISSEMENT. M. BODMER, le critique le plus éclairé & le plus profond qu'ait eu l'Allemagne, dans le huitieme Chant de fon Poëme de Noé, ouvrage estimé des connoiffeurs, feint que DEBORA, femme de SEM, avoit fauvé du déluge & déposé dans l'arche les Odes d'ELIHU, le premier des Poëtes, & que les Patriarches honoroient du nom de DIVIN; que fes poéfies facrées, contenues en deux gros volumes ou rouleaux, formés de feuilles de l'arbre appellé PAPYRUS, s'étoient confervées long-temps parmi les defcendants de SEM & de DEBORA; mais que les mœurs s'étant infenfiblement |