Les chefs-d'oeuvre de P. Corneille, 1±ÇP. Didot L'ainé, 1814 |
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36 ÆäÀÌÁö
... amour . L'INFANTE . Ce n'est pas sans sujet : je l'ai presque forcée A recevoir les traits dont son ame est blessée . Elle aime don Rodrigue , et le tient de ma main ; Et par moi don Rodrigue a vaincu son dédain : Ainsi de ces amants ...
... amour . L'INFANTE . Ce n'est pas sans sujet : je l'ai presque forcée A recevoir les traits dont son ame est blessée . Elle aime don Rodrigue , et le tient de ma main ; Et par moi don Rodrigue a vaincu son dédain : Ainsi de ces amants ...
37 ÆäÀÌÁö
... amour est un tyran qui n'épargne personne : Ce jeune chevalier , cet amant que je donne , Je l'aime . LÉONOR . Vous l'aimez ! L'INFANTE . Mets la main sur mon c©«ur , Et vois comme il se trouble au nom de son vainqueur , Comme il le ...
... amour est un tyran qui n'épargne personne : Ce jeune chevalier , cet amant que je donne , Je l'aime . LÉONOR . Vous l'aimez ! L'INFANTE . Mets la main sur mon c©«ur , Et vois comme il se trouble au nom de son vainqueur , Comme il le ...
38 ÆäÀÌÁö
... amour vit d'espoir , il périt avec lui ; C'est un feu qui s'éteint faute de nourriture ; Et , malgré la rigueur de ma triste aventure , Si Chimene a jamais Rodrigue pour mari , Mon espérance est morte , et mon esprit guéri . Je souffre ...
... amour vit d'espoir , il périt avec lui ; C'est un feu qui s'éteint faute de nourriture ; Et , malgré la rigueur de ma triste aventure , Si Chimene a jamais Rodrigue pour mari , Mon espérance est morte , et mon esprit guéri . Je souffre ...
41 ÆäÀÌÁö
... amour , et les méchants d'effroi . Joignez à ces vertus celles d'un capitaine ; Montrez - lui comme il faut s'endurcir à la peine , Dans le métier de Mars se rendre sans égal , Passer les jours entiers et les nuits à cheval , Reposer ...
... amour , et les méchants d'effroi . Joignez à ces vertus celles d'un capitaine ; Montrez - lui comme il faut s'endurcir à la peine , Dans le métier de Mars se rendre sans égal , Passer les jours entiers et les nuits à cheval , Reposer ...
47 ÆäÀÌÁö
... amour ; Mais qui peut vivre infame est indigne du jour ; Plus l'offenseur est cher , et plus grande est l'offense : Enfin tu sais l'affront , et tu tiens la vengeance , Je ne te dis plus rien ; venge - moi , venge - toi ; Montre - toi ...
... amour ; Mais qui peut vivre infame est indigne du jour ; Plus l'offenseur est cher , et plus grande est l'offense : Enfin tu sais l'affront , et tu tiens la vengeance , Je ne te dis plus rien ; venge - moi , venge - toi ; Montre - toi ...
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50 cent ACTE aime Albe ALONSE amant amour ARIAS assez AUGUSTE avoit bonheur bras CAMILLE César cher chevalier romain CHIMENE choix ciel CINNA c©«ur colere combat COMTE Corneille coup courage crime CURIACE d'Horace déja déplaisirs desirs dessein devoir dieux digne dois don Diegue don Sanche douleur doux ELVIRE ÉMILIE ennemis époux esprit étoit EUPHORBE eût ÉVANDRE FERNAND flamme FLAVIAN foible foiblesse frere FULVIE funeste gloire grace haine honneur honte hymen indigne j'ai j'en JULIE juste l'amour l'honneur L'INFANTE lâche laisse larmes LÉONOR Lépide LIVIE m'en main malheur MAXIME meure mort mourir noble paroît pere péril Pertharite piece PIERRE CORNEILLE pleurs POLYCLETE Polyeucte pouvoir punir qu'un raison rien Rodogune Rodrigue rois Romains Rome s'il SABINE sang SCENE seigneur seroit Sertorius seul Sire s©«ur sort souffrir soupirs supplice Sylla t'en théâtre trahis trépas triomphe TULLE tyran vaincu vainqueur VALERE vengeance venger vertu veux victoire VIEIL HORACE v©«ux vois yeux
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162 ÆäÀÌÁö - Et si Rome demande une vertu plus haute, Je rends grâces aux dieux de n'être pas Romain, Pour conserver encor quelque chose d'humain*.
100 ÆäÀÌÁö - Et nous faisons courir des ruisseaux de leur sang Avant qu'aucun résiste ou reprenne son rang. Mais bientôt, malgré nous, leurs princes les rallient; Leur courage renaît et leurs terreurs s'oublient : La honte de mourir sans avoir combattu Arrête leur désordre et leur rend leur vertu.
298 ÆäÀÌÁö - Et tu sais que, depuis, à chaque occasion, Je suis tombé pour toi dans la profusion. Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées...
254 ÆäÀÌÁö - L'autorité livrée aux plus séditieux : Ces petits souverains qu'il fait pour une année, Voyant d'un temps si court leur puissance bornée, Des plus heureux desseins font avorter le fruit...
161 ÆäÀÌÁö - Mais vouloir au public immoler ce qu'on aime, S'attacher au combat contre un autre soi-même, Attaquer un parti qui prend pour défenseur Le frère d'une femme et l'amant d'une s©«ur, Et rompant tous ces n©«uds, s'armer pour la patrie Contre un sang...
68 ÆäÀÌÁö - Sire, mon père est mort ; mes yeux ont vu son sang Couler à gros bouillons de son généreux flanc ; Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles, Ce sang qui tant de fois vous gagna des batailles, Ce sang qui tout sorti fume encore de courroux De se voir répandu pour d'autres que pour vous, Qu'au milieu des hasards n'osait verser la guerre, Rodrigue en votre cour vient d'en couvrir la terre.
100 ÆäÀÌÁö - Ils abordent sans peur, ils ancrent, ils descendent, Et courent se livrer aux mains qui les attendent. Nous nous levons alors , et tous en même temps Poussons jusques au ciel mille cris éclatants; Les nôtres, à ces cris , de nos vaisseaux répondent; Ils paraissent armés , les Maures se confondent , L'épouvante les prend à demi descendus; Avant que de combattre ils s'estiment perdus.
242 ÆäÀÌÁö - La perte de nos biens et de nos libertés, Le ravage des champs, le pillage des villes, Et les proscriptions, et les guerres civiles, Sont les degrés sanglants dont Auguste a fait choix Pour monter dans le trône et nous donner des lois.
82 ÆäÀÌÁö - Me force à travailler moi-même à ta ruine. Car enfin , n'attends pas de mon affection De lâches sentiments pour ta punition. De quoi qu'en ta faveur notre amour m'entretienne , Ma générosité doit répondre à la tienne : Tu t'es , en m'offensant , montré digne de moi ; Je me dois, par ta mort, montrer digne de toi.
249 ÆäÀÌÁö - L'un m'invite à le suivre, et l'autre me fait peur; Mais l'exemple souvent n'est qu'un miroir trompeur: Et l'ordre du destin qui gêne nos pensées N'est pas toujours écrit dans les choses passées : Quelquefois l'un se brise où l'autre s'est sauvé, Et par où l'un périt un autre est conservé.